LE LIBERALISME VA RENAÏTRE DE SES CENDRES
Le travail des libéraux au cours de ces prochains moins va consister à communiquer, à proposer, à s’organiser.
Communiquer : il faut briser le cercle de l’ignorance qui emprisonne l’opinion publique, avoir une pédagogie active qui ne consiste pas seulement à dénoncer les erreurs socialistes – tout le monde les connaît ou les connaîtra – mais aussi à expliquer comment fonctionne un pays où l’on se passe de l’Etat pour faire régler les problèmes par les procédures marchandes ou communautaires : comment le courrier est mieux distribué par des postes privée, comment les chemins de fer circulent sur des voies fiables quand elles sont gérées par une compagnie privée, comment les écoles privées répondent aux vœux des familles Entre autres, la Nouvelle Lettre et le nouveau site www.libres.org lancé cette semaine contribueront à cette pédagogie active.
Proposer : choisir des cibles concrètes, celles que nul n’a su atteindre jusqu’à présent, faute d’accepter les solutions libérales : le système de retraites et de santé, l’école, la mobilité du travail, la progressivité de l’impôt, le logement. Sur ces questions le feu couve depuis longtemps, et l’explosion est proche : nous montrerons comment désamorcer ces bombes.
Organiser : les libéraux de la société civile ont pris depuis longtemps la bonne habitude de travailler ensemble : ALEPS, IREF, Contribuables Associés, Euro 92, Institut Turgot, Liberté Chérie sont déjà en étroite collaboration, chacun gardant la spécificité de ses objectifs et de ses moyens. Contrairement à ce qui a été dit, je ne crois pas que la création d’un nouveau parti libéral à partir des dépouilles de l’UMP soit une bonne solution : le libéralisme ne peut être un « courant » de la nouvelle opposition. Ce n’est pas d’un parti, ni de la classe politique actuelle que sortiront le programme et les hommes du libéralisme à venir. Il nous faut remettre en marche des réseaux où se mêlent société civile et classe politique, pour éviter l’isolement et les dérives des élus, pour intéresser à la chose publique des milliers de Français qui ne veulent pas pour l’instant s’engager en politique. Cette symbiose avait été parfaitement réussie avec Idées Action, un club malencontreusement dissout par son fondateur Alain Madelin, et que j’ai vainement essayé de faire revivre avec Génération Libérale. Retrouvez la suite de l’article sur :
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