Macron : To be winner or to be loser, that is the question ! par Alexandre Melnik
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Quand je vois Macron, jeune et beau, propulser la France sur le devant de la scène geopolitique et balayer les clivages politiques de l’ancien monde, quand je l’entends parler un anglais parfait (un président français qui parle anglais, c’est la France qui parle au monde), je me dis : quelle chance pour notre pays d’avoir un tel dirigeant ! Presque un miracle. Il est, de loin, de très loin, le plus intelligent, le plus instruit. Le mieux préparé au poste de président. Il est – incontestablement ! – le meilleur. The best.
Mais je ne suis pas sûr du tout que cette perception sincère et désabusée (la mienne) soit majoritaire dans un pays, dont les citoyens sont accoutumés a être gouvernés par des présidents qui sont « comme eux », et non « mieux qu’eux ». Les présidents qui rassurent par leur « normalité », en tirant le pays vers le bas, au lieu de déranger par leur brillance qui tire le pays vers le haut.
Ainsi, hélas, est paramétré, depuis des années, le logiciel mental français…
En revanche, je suis sûr que si Macron échoue, la France serait recalée, pour longtemps, comme un cancre de la globalisation du XXI siècle, sans possibilité du rattrapage.