Les Acadiens forment une minorité importante dans la province canadienne du Nouvelle-Écosse
Le territoire de la Nouvelle-Écosse fut habité par les Micmacs depuis plusieurs millénaires. Les Vikings fondèrent une colonie à Terre-Neuve vers l’An Mil et il est plausible qu’ils poussèrent plus loin leur exploration. Des pêcheurs portugais, basques et français fréquentèrent la région à partir de la fin du XVe siècle, attirés par la grande quantité de morue. Le Grand Atlas des Explorations de 1991 mentionne une date de 1481. Ces pêcheurs s’établissaient seulement de façon temporaire et ne rapportaient pas leurs observations ni ne faisaient de cartes. Par contre, plusieurs explorateurs parcoururent les côtes, dont Giovanni da Verrazano en 1524 et Jacques Cartier à partir de 15341. Il fallut attendre le règne du roi de France Henri IV pour que la colonisation commence réellement2. Après l’échec de la colonie de l’île de Sable en 1598, le roi accorda le monopole du commerce à Pierre Dugua de Mons, à condition qu’il établisse une colonie viable et qu’il convertisse les Amérindiens2. Cette colonie prit le nom d’Acadie et comprenait le territoire s’étendant du New Jersey actuel jusqu’au Cap-Breton, bien que ses limites changeront au cours de l’histoire3. Accompagné de 79 hommes dont Samuel de Champlain et Jean de Poutrincourt,
Les Acadiens forment une minorité importante dans la province canadienne du Nouvelle-Écosse. Il y a sept principales communautés acadiennes en Nouvelle-Écosse : Argyle, Clare (communément appelée la Baie-Sainte-Marie), Minudie, Nappan et Maccan dans le comté de Cumberland, la région de Chéticamp, l’île Madame, Pomquet, Tracadie et Havre-Boucher dans le comté d’Antigonish et Chezzetcook à Halifax.