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Génération•s : une écologie clairement de gauche, une gauche clairement européenne.

Cette rentrée est marquée par la démission de Nicolas Hulot et l’appel aux consciences qu’il a voulu lancer. Bonne nouvelle : de nombreux citoyens l’ont entendu et beaucoup d’entre nous participeront aux Marches pour le climat organisées partout en France. Après la canicule et les inondations de cet été, mais aussi la défaite de Monsanto face au jardinier Dewayne Johnson, cela témoigne d’une prise de conscience française et mondiale enthousiasmante : saisissons chaque victoire pour nos idées !

Mauvaise nouvelle : le Gouvernement s’est montré insensible à l’électrochoc que Nicolas Hulot souhaitait susciter en premier lieu dans la majorité. Rien d’étonnant : qu’attendre d’autre de ce pouvoir nucléariste, productiviste, ultralibéral, incapable de penser un monde où l’humain et la planète l’emporteraient sur les lobbys qui le gangrènent jusqu’à l’Elysée ? Alors, comme toujours, à nous d’être à la hauteur. A nous de proposer une alternative positive : c’est le sens de notre Tour « Génération•s Fraternité », lors duquel Benoît Hamon, mais aussi les comités locaux, iront à la rencontre des initiatives écologiques, solidaires et inspirantes.

L’écologie « ni de droite ni de gauche » finit toujours par échouer

Mais il faut aussi clairement présenter aux citoyens les 3 choix qui se présentent à eux désormais :
– l’écologie « ni de droite ni de gauche », une écologie soi-disant uniquement écologiste, dépolitisée, aseptisée, qui peut se placer dans tous les gouvernements pour saupoudrer de mesurettes vertes n’importe quelle politique, mais finit toujours par échouer. Cette écologie qui veut sauver sa petite place bien plus que le climat. C’est celle défendue par Macron, Cohn-Bendit, Rugy, Pompili parce qu’elle ne remet pas en cause l’idéologie capitaliste dominante… D’ailleurs Nicolas Hulot a clairement affirmé que l’écologie n’était pas compatible avec le modèle libéral.
– l’écologie anti-libérale mais franco-française, voire anti-européenne, donc condamnée à l’impuissance. Chacun sait que les grands investissements pour la transition écologique, la négociation avec des puissances polluantes comme les Etats-Unis ou la Chine, ne peut pas s’envisager à la seule échelle française. On ne peut pas décréter « l’écologie dans un seul pays » et on ne sauvera pas la planète seulement entre Lille et Marseille.

La négociation avec des puissances polluantes comme les Etats-Unis ou la Chine, ne peut pas s’envisager à la seule échelle française

– notre écologie: notre écologie est de gauche, parce que nous savons que le modèle libéral, son consumérisme, ses inégalités, ne sont compatibles ni avec l’environnement ni avec l’humain. Et notre gauche est européenne, parce que nous savons que seule une action à cette échelle peut peser face aux désordres de la mondialisation. Voilà pourquoi, du Printemps européen jusqu’aux débats hexagonaux, nous continuerons à défendre l’unité d’une gauche écologiste européenne, seule capable d’inventer l’après-Macron et l’après-carbone ! Bonne rentrée à tou.te.s !

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