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RDC : qui sont les rebelles du M23 ?

L’ONU a confirmé, jeudi 4 août, les interventions de l’armée rwandaise en soutien au groupe armé M23 qui relance le conflit dans l’est de la RD-Congo. Kigali nie ces allégations. Les deux États se renvoient la responsabilité de cette crise, à laquelle se retrouve mêlée la Monusco, mission de maintien de la paix de l’ONU.

Le « Mouvement du 23 mars » (M23), rébellion pourtant vaincue en 2013, a repris les armes en novembre 2021 dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC). Le retour des combats et l’insécurité ont provoqué le déplacement de 5,5 millions de personnes à travers le pays.

Le mouvement du , également appelé M23, est un groupe créé à la suite de la guerre du Kivu. Il est composé d’ex-rebelles du CNDP réintégrés dans l’armée congolaise à la suite d’un accord de paix signé le 23 mars 2009 avec Kinshasa. Ils se sont ensuite mutinés en avril 2012. Leur nom provient des accords du 23 mars 2009, car les membres considèrent que le gouvernement congolais n’a pas respecté les modalités de celui-ci. Le M23 est accusé de nombreuses violences contre les populations civiles, par des ONG (Human Rights Watch), par le tribunal pénal international et par le gouvernement américain.

Du 13 juin 2022 au 16 juin 2022, la ville frontalière de Bunaguna est occupée par le M232, elle est reprise par les Forces armées de la république démocratique du Congo le 16 juin 20223.

Un rapport des Nations unies a révélé que le Rwanda avait créé et commandé le groupe rebelle M23. Le Rwanda a cessé son soutien à la suite de la pression internationale ainsi que de la défaite militaire face à la RDC et à l’ONU en 2013. En 2022, un nouveau rapport de l’ONU confirme les liens entre le Rwanda et le M23.

Le président de la Comité des affaires étrangères du Sénat des États-Unis, Bob Menendez, a déclaré que « le soutien rwandais aux rebelles du M23 qui attaquent les civils, les soldats de la paix de l’ONU et les FARDC dans l’est de la RDC est inacceptable » et a appelé le Bureau des affaires africaines à « enquêter immédiatement et demander des comptes aux responsables

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