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Les frais bancaires : poule aux œufs d’or de la banque

Ils sont une des trois sources de revenus, en plus des intérêts de crédit ou des plus-values d’opérations de marché : les commissions, plus connus sous le nom de frais de tenue de compte, frais d’émission d’opération, agios… Des opérations qui, en somme, ne coûtent pas grand-chose aux banques, mais qui leur permettent maintenir une source de revenus, importante quand on sait que les taux d’intérêt sont très bas et les crédits rapportent peu.

Bonne nouvelle pour nos établissements financiers, les commissions sont insensibles au changement de taux.
Les banques profitent-elles de la période pour augmenter ces frais, qui paraissent minimes parce que mensuel, mais qui en fin d’année (et la banque doit obligatoirement vous fournir le décompte annuel) sont somme toute élevés.
Dans le compte de résultat de la BNP, on a comparé, sur un intervalle de 5 ans, le chiffre d’affaires des commissions. Il est resté stable (en proportion du chiffre d’affaire, le produit net bancaire).

Il faut quand même noter qu’en cas d’agios, les frais de découvert bancaire, ce que la banque facturé comme frais à son client – généralement une commission forfaitaire et des intérêts relatifs au montant négatif – représente un taux d’intérêt moyen de 18% ! Facilement qualifiable d’usurier.

Comme tout produit, les frais bancaires suivent finalement l’inflation, pour un client normal, qui fera attention à ne pas être dans le rouge, qui fera attention aussi à ce que les assurances bancaires (la fameuse bancassurance) – habitation bien souvent concédée avec l’octroi d’un crédit – soit compétitive. Mais les excès, eux, coûteront cher.
Les frais bancaires : poule aux œufs d’or de la banque
Sahara Cohen

Comments

  • Anonyme
    février 17, 2020

    4.5

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