L’école du choix, le choix de l’école
Hier, Noël en famille, comme beaucoup sans doute. Et comme beaucoup hélas, un ou une gauchiste de service à table, qui ne manque pas de nous assener ses inepties. Hier donc pour moi, c’était une prof de langue, névrosée chronique en cours de divorce d’un prof de langue, ne connaissant le monde qu’à travers ses livres, qui nous faisait la leçon sur l’enseignement des jeunes.
Car voyez-vous, la réponse à la crise sociale actuelle, eh bien c’est de forcer les gamins encore jeunes et dociles à apprendre la musique. Tous. Il « faut » leur apprendre la musique. Non, je n’invente pas.
Très vite, j’opposais à la dame de cœur que peut-être qu’une meilleure réponse en matière de programme et de système éducatif en général serait de laisser les parents, tous les parents, choisir et l’établissement scolaire et les matières et programmes. « Mais la liberté de choix, c’est la porte ouverte à l’anarchie ! » ai-je eu droit d’entendre en réaction. Elle est pas belle notre Gôche ?
Peu importe la musique, ce qui me choque dans la bouche d’une telle prof – mais qui n’est rien d’autre qu’une porte-parole typique de bien d’autre gauchistes – c’est la conviction que le corps enseignant et l’éducation nationale peuvent et même se doivent d’obliger les gamins à apprendre ceci ou cela. Et cela sans sourciller, sans se poser la moindre question. Elle en a le devoir, c’est tout.
Si elle s’ouvrait une peu l’esprit, elle qui pourtant personnifie notre élite culturelle, elle se rendrait compte que la réponse – et surtout l’avenir – de l’enseignement repose sur le libre choix rendu systématique : libre choix de l’école, libre choix des matières, libre choix des modes pédagogiques.
A l’heure d’un Internet qui s’annonce balayant le système, où les sites d’enseignement à distance, tel la Khan Academy et bien d’autres, pullulent déjà et donnent accès libre à la connaissance à presque tous, il est bien malheureux de voir que nos profs en sont encore à se croire les seuls porteurs de la qualité et de la pertinence de l’enseignement des prochaines générations, avec tonalité tyrannique.
Je suis sûr que vous aussi vous avez dans votre famille un gôcho de cette trempe, un postier, un cheminot ou un enseignant qui vous pourrit les repas de famille en osant se poser comme seul porteur de la vérité de notre pôvre humanité, nous autre fachos de service. Sur l’exemple de ce sujet sur l’école libre, n’hésitez-pas de leur rabattre leur caquet, ils n’ont que trop duré et fait de mal en ce monde
S.G