LE JEUX DES AGENCES AMERICAINE DE NOTATION
Le sept décembre dernier, l’agence américaine Standard & Poor’s a largement médiatisé – ce qui était l’unique objectif de ce spectacle médiatique – qu’elle songeait à dégrader la cote de tous les pays d’Europe, ce qui signifie en termes concis que l’agence américaine souhaitait que le couple franco-allemand impose la gestion fédérale des bureaucrates de Bruxelles et de la Banque Centrale Européenne (BCE) à chacune des économies nationales des pays de la zone Euro.
En termes encore plus précis, l’agence américaine Standard & Poor’s annonçait publiquement qu’elle déposait désormais ses œufs dans la corbeille de l’Euro puisque le dollar, à l’agonie, n’a plus aucun espoir d’éviter une dévaluation sévère. Menacer les larbins politiques européens d’augmenter le coût de leurs emprunts sur le marché obligataire, c’était leur forcer la main pour qu’ils signent l’accord concocté par Merkel-Sarkozy les jours précédents. Le couple MerKozy n’en demandait pas tant. Hypocritement contrits, ils s’empressèrent les jours suivants, à Bruxelles, de pousser le bouchon jusqu’au fond (7