Vudailleurs.com

« LE FN N’EST PAS D’EXTREME DROITE »Michel Garroté

 

 

 

 A l’occasion d’une réunion organisée au journal « L’express » avec des journalistes et des analystes d’opinion, la présidente du Front National, aujourd’hui, mercredi 2 octobre, a indiqué qu’elle contesterait, y compris par la voie judiciaire, l’étiquette « extrême droite » apposée à son parti (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page). Une manœuvre destinée, selon elle, à donner au FN « une image bien crade » (Note de Michel Garroté – Certains membres et certains électeurs du FN, pas tous, certes, sont incontestablement christianophobes et judéophobes ; et c’est cela, la grande difficulté pour Marine Le Pen).
Son intervention n’est pas nouvelle. Régulièrement, la patronne du FN s’élève contre cette étiquette, estimant que le terme renferme « un jugement politique » et affirmant préférer l’expression « droite nationale ». Et avant elle, déjà, son père réfutait l’emploi d’extrême droite. Jean-Marie Le Pen déclarait d’ailleurs, en 1978, que le mot était équivoque dans la mesure où il comporte le mot extrême.
Plus de 30 ans plus tard, sa fille s’explique : son mouvement « respecte l’intégralité des règles républicaines ». C’est donc faire « preuve d’un grave défaut d’impartialité » que le ranger dans cette case. La présidente compte s’appuyer sur des termes péjoratifs (l’emploi du mot « raciste » par exemple) attachés à l’extrême droite dans des enquêtes d’opinion pour mener « des actions en justice ».
Marine Le Pen a également signé ce mercredi une nouvelle sortie contre Nicolas Sarkozy, dont elle estime qu’il rumine sa vengeance contre les dirigeants de l’UMP. La présidente du FN a estimé que Sarkozy fait beaucoup de mal à son camp avec ses « je reviens ou pas » qui tétanisent l’UMP.
Elle a ajouté que Sarkozy rumine sa vengeance à l’égard de François Fillon et Jean-François Copé, laissant suggérer que ni l’un ni l’autre n’ont les capacités d’être les rassembleurs de leur famille.
Quant au maire de Bordeaux, Alain Juppé, il « apparaît comme le sage, comme celui au-dessus du trio diabolique qui se met en place » à l’UMP, a-t-elle estimé, ajoutant que s’« il apparaît comme capable de pacifier », « je ne crois pas qu’il soit susceptible de représenter une espérance, c’est vraiment le passé », selon Marine Le Pen.
Revenant à Nicolas Sarkozy, la patronne du FN a assuré que son implication dans de nombreuses affaires politico-judiciaires l’empêcherait de revenir si tel est son souhait. «  Je ne crois pas à son retour, il ne pourra pas, il sera rattrapé par la patrouille », a-t-elle redit (fin des extraits adaptés ; voir ci-dessous lien vers source).
Reproduction autorisée avec mention :

Michel Garroté réd en chef www.dreuz.info

Comments

  • Guillaume Besset
    février 13, 2015

    Le FN comme les communistes sont aux extrêmes de l’échiquier politique, c’est un fait difficilement contestable je pense..

    Et interdire la liberté d’expression (tant qu’il n’y a pas diffamation), ce n’est pas vraiment bienvenu alors que la France n’est déjà que 29me en terme de liberté justement ! (sur ~200). La Russie est elle 170me !

Postez un commentaire

You don't have permission to register
error: Content is protected !!