Investir dans une place de parking : pourquoi est-ce une bonne idée ?
Investir dans une place de parking : pourquoi est-ce une bonne idée ?
Ticket d’entrée bien inférieur à celui d’un logement (entre 10 000 et 45 000 euros, suivant l’emplacement).
Possibilité de profiter de la rentabilité de son investissement sans avoir à trop se soucier de l’entretien du parking.
Charges réduites.
Mise en application prochaine de la loi de décentralisation du stationnement, permettant aux communes, à partir du 1er janvier 2018, de fixer elles-mêmes le montant de la redevance. Conséquence probable : augmentation du prix à la location ! Une bonne nouvelle pour vous, futur investisseur.
Combien coûte un parking ?
Comptez entre 15 000 et 25 000 euros à Lyon ou à Marseille, 30 000 à 45 000 euros à Paris.
Cependant, n’oubliez pas d’ajouter les frais notariés, qui sont doubles pour ce genre d’acquisition : variables en fonction du prix d’achat (émoluments du notaire, frais d’enregistrement) et fixes allant de 500 à 1 200 euros.
Concernant la fiscalité, les loyers perçus sont soumis au régime des revenus fonciers. Il est donc conseillé d’acheter à crédit pour déduire les intérêts d’emprunts (mais attention, dans les cas où il faut être réactif en raison d’une forte demande, le bien risque d’être accordé à l’acquéreur possédant déjà la somme).
Quelle localisation choisir ?
Privilégiez les quartiers centraux des agglomérations, les zones de tension, où se garer est devenu un terrible casse-tête. Vous trouverez alors très facilement des personnes intéressées par la location du parking dont vous êtes propriétaire. Le turnover étant estimé à 18 mois, mieux vaut vous assurer un emplacement très demandé où vous ne perdrez pas d’argent entre deux locataires.
À Paris, j’ai interrogé Julie Turner-Vuillemin, fondatrice de la société Parkagence. L’arrondissement qui se démarque des autres ? Le 16e ! « Le prix est en moyenne de 42 500 euros net vendeur, indique-t-elle. Cet arrondissement est extrêmement réactif : un parking en vente part dans la journée. Il est en effet tellement difficile – voire impossible – de trouver une place de stationnement dans la rue. »
Plus de 40 000 euros ? C’est une sacrée somme ! Mais les mensualités suivent : entre 250 et 300 euros.
Un emplacement dans le 7e arrondissement sera également très recherché. « Et ne pas oublier le 11e arrondissement, très intéressant selon moi, suggère Julie Turner-Vuillemin. Les prix ne sont pas encore trop élevés, 25 000 euros maximum à l’achat, pour un rendement confortable d’environ 4%. »
Où chercher ?
Vous pouvez consulter les annonces des agences immobilières classiques ou passer par un particulier.
Si vous disposez de peu de temps pour chercher, vous avez également la possibilité de faire appel à une agence spécialisée dans les parkings comme Parkagence, ce qui multipliera vos chances de trouver ce que vous cherchez. Les frais de commission s’élèvent à 13% du prix net vendeur.
Bon à savoir
Il est possible d’acquérir un parking en pleine propriété, mais aussi en amodiation, statut juridique correspondant à une quasi propriété.
« Ce statut permet à l’État de commercialiser des places de parking, par exemple, sans pour autant aliéner le domaine public, explique Julie Turner-Vuillemin. Ainsi, pour une durée limitée allant généralement de 10 à 99 ans, des sociétés comme Indigo Park, SAEMES ou Q Park cèdent le droit de jouir de la place de parking. Avantage : le notaire n’intervient pas dans la cession du bail, ce qui permet de réaliser des économies. L’inconvénient majeur : moins il reste d’années, moins le parking a de valeur. Il faut donc bien intégrer, dans son calcul de la rentabilité, la décote liée à la baisse du prix à travers les années. »
Pas de retour financier à attendre avec cette solution, mais elle peut néanmoins présenter des avantages, pour une rentabilité qui serait identique à celle d’un parking en pleine propriété. Renseignez-vous avant de prendre votre décision.
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