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En France, 5 à 10 % des couples rencontrent des difficultés pour accéder à une grossesse tant désirée. Dans plus d'un tiers des cas, l'infertilité masculine est à l'origine de ce problème. Doctissimo vous présente le fonctionnement de l'appareil reproducteur masculin, les causes de l'infertilité et les traitements pour y remédier.

Infertilité masculine : pas de fatalité

 

En France, 5 à 10 % des couples rencontrent des difficultés pour accéder à une grossesse tant désirée. Dans plus d'un tiers des cas, l'infertilité masculine est à l'origine de ce problème. Doctissimo vous présente le fonctionnement de l'appareil reproducteur masculin, les causes de l'infertilité et les traitements pour y remédier.

La stérilité est l’incapacité de concevoir naturellement, de porter ou d’accoucher un enfant sain. Il y a plusieurs raisons pour un couple de ne pas être capable de concevoir ou de devoir requérir pour ce faire un soutien médical
Certaines causes de stérilité masculine peuvent être déterminées par l’analyse de l’éjaculat, qui contient le sperme. Cette analyse comprend la numération des spermatozoïdes et la mesure microscopique de leur mobilité :
  • faible production de spermatozoïdes, oligospermie, ou absence de spermatozoïdes, azoospermie, ou spermatozoïdes morts, nécrospermie ;
  • des spermatozoïdes mal formés, tératospermie, que ce soit au niveau de l’acrosome, de la tête ou du flagelle ;
  • un échantillon de sperme normal quant à la numération mais à faible mobilité, ou asthénospermie.
En France, 5 à 10 % des couples rencontrent des difficultés pour accéder à une grossesse tant désirée. Dans plus d’un tiers des cas, l’infertilité masculine est à l’origine de ce problème. Doctissimo vous présente le fonctionnement de l’appareil reproducteur masculin, les causes de l’infertilité et les traitements pour y remédier.
 
 

1. Combien de couples sont concernés par un problème d’infécondité ?

Globalement, on estime que 4 à 5 % des couples ne pourront pas avoir d’enfant au cours de leur vie. Les données disponibles suggèrent que le pourcentage de couples stériles n’aurait pas évolué en France depuis deux siècles. Mais on a parfois l’impression trompeuse que l’infertilité est plus répandue qu’autrefois, car les couples qui ont du mal à être parents demandent plus souvent et plus rapidement conseil à un médecin. 20 à 25 % des couples français consultent ainsi à un moment ou l’autre de leur vie pour ce problème.

2. Au bout de combien de temps, faut-il s’inquiéter ?

L’existence d’une stérilité est définie par l’impossibilité pour un couple ayant régulièrement des relations sexuelles non protégées d’avoir un enfant en 2 ans. Ce délai peut paraître long mais il s’explique par le fait que le taux de conception spontanée ne dépasse pas 15 % à 25 % par cycle pour un couple normalement fertile. Compte tenu de ces chiffres, 60 % des couples qui désirent un enfant parviendront à cet objectif en six mois, 80 % en un an et 90 % en 18 mois. Néanmoins, le temps à respecter avant de consulter pourra être raccourci en fonction de l’âge de la femme.

3. Quelle est la part de l’homme dans les problèmes d’infécondité du couple ?

Il y a quelques décennies, la plupart des problèmes de fertilité étaient considérés comme étant dus à la femme, pour des raisons culturelles (l’infertilité masculine est mal admise socialement et ce sont les femmes qui consultent). Mais la part de la responsabilité masculine dans l’infertilité s’est accrue au fur et à mesure des années. Aujourd’hui, on considère qu’une hypofécondité masculine est présente dans la moitié environ des couples infertiles. Souvent, l’infécondité du couple est expliquée par une baisse de fertilité chez les deux partenaires.

4. Quelles sont les causes les plus habituelles de stérilité masculine ?

Les causes de stérilité masculine sont très nombreuses. Dans certains cas, l’infécondité découle d’un obstacle sur les voies génitales masculines ou de varicosités développées sur les veines entourant les testicules (varicocèle). Dans d’autres cas, les altérations du sperme découlent d’une infection ancienne (oreillons), de modifications hormonales, ou d’anomalies génétiques. Cependant, dans 30 à 40 % des cas, aucun motif précis n’est retrouvé

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