Tours : l’université ouvre des toilettes pour les étudiants transgenres
Un sentiment de malaise ». C’est ainsi que Charly, décrit ce qu’il ressent lorsqu’il se rend aux toilettes de l’université de Tours, ou lorsqu’on l’appelle par son prénom féminin inscrit à l’état civil.
Depuis son témoignage en tant qu’étudiant transgenre sous traitement hormonal, auprès de la mission égalité, diversité et handicap du campus, deux mesures ont été adoptées pour la rentrée 2017 : l’ouverture de toilettes « non-genrées », et l’autorisation pour les étudiants d’utiliser leur nom d’usage sur leur carte d’étudiant.
Il s’agit d’une première en France. « Aucun décret ou texte de Loi n‘encadre ces mesures en milieu scolaire », précise au Figaro Étudiant Frédéric Potier, le délégué interministériel à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT. L’université François-Rabelais de Tours a donc le champ libre pour appliquer ces mesures qui concernent aujourd’hui 5 étudiants sur les 17.000 qu’accueille le campus.