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QUI SONT LES RÉPUBLICAINS AUJOURD’HUI EN FRANCE

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La République (en grec Περὶ πολιτείας / Perì politeías, « à propos de l’État » ou simplement Πολιτεία / politeía, « la constitution »), est un dialogue de Platon portant principalement sur la justice dans l’individu et dans la Cité. Platon fait la critique de la démocratie dans sa dégénérescence en démagogie et en tyrannie à cause de l’attrait qu’exerce le prestige du pouvoir. Il s’agit de l’ouvrage le plus connu et le plus célèbre de Platon en raison, entre autres, du modèle de vie communautaire exposé et de la théorie des Formes que Platon y expose et défend

C’est l’un des ouvrages les plus étendus de Platon. Dans la classification de Thrasylle de Mendès, il occupe la deuxième place de la huitième tétralogie. Le livre est divisé en dix parties ; cette division est peut-être due à des critiques d’Alexandrie. Selon Cicéron, la République de Platon est le premier livre de philosophie politique grecque. Aristoxène accuse Platon d’avoir copié les Antilogikoi ou le Peri politeias de Protagoras, et Aulu-Gelle rapporte dans ses Nuits Attiques3 que les deux premiers livres furent d’abord édités seuls et que Xénophon y opposa sa Cyropédie. La première édition des dialogues réunis de La République date de 315 av. J.-C., à l’initiative de l’Académie. Du « naturel philosophe », Platon donne le trait caractéristique dans La République : il y a « désir de connaître et amour du savoir, ou philosophie ». Et cette activité consiste à chercher le Vrai, le Beau, le Juste, donc des valeurs, des normes, des principes, des idéaux, par-delà les choses sensibles, cela avec une sagesse et dans une perception globales. D’une part, « le philosophe a envie de sagesse, non d’une sagesse et pas d’une autre, mais de la totalité de ce qu’elle est ».

Plan général de la République

Plusieurs manières de concevoir l’architecture de la République ont été proposées. L’hypothèse d’une « composition concentrique » ou structure « en arceau » ou encore en « grandes voûtes » (Brunschvicg) de ce dialogue dont la justice constituerait le foyer d’équilibre, a fait l’objet de nombreux commentaires. La forme répond ici au fond. Ce procédé de construction du type ABCBA relève de ce que la critique littéraire qualifie de « composition concentrique », à distinguer de la composition circulaire du type ABCDA comme la sphère creuse de la sphère armillaire. Il a pour vocation de mettre en valeur l’élément décisif sur lequel porte le discours. Certaines remarques de Georges Leroux placées en ouverture de son édition de l’œuvre résument cette hypothèse :

« On dégagera cependant mieux la structure générale de la République si, laissant de côté provisoirement une lecture

linéaire, on se représente l’ouvrage comme une série de huit enchâssements mutuellement inclusifs, dont le centre est formé par le grand texte de la dialectique sur la justice (IV, 427e-445e), où vient culminer toute la recherche. Cette suite de morceaux qui se répondent par couples fait apparaître une structure où se reflète clairement la dépendance rigoureuse du politique et du métaphysique. La justice s’est perdue dans le trouble de l’histoire et la déchéance des régimes politiques, tout autant que dans la corruption des âmes individuelles, et la philosophie va se recentrer sur elle pour en ressaisir l’essence. Le schéma suivant résume la structure qui

expose la progression de l’argument central du dialogue vers l’essence de la justice et ses conséquences sur l’analyse de l’histoire et sur le bonheur du juste. Cette structure montre la symétrie entre l’ouverture et la fin de l’œuvre, de même que la rigueur du cheminement dialectique vers le cœur de l’œuvre, la justice de l’âme. »

Et le commentateur d’en extraire l’organisation schématisée comme suit (voire annexe 1). De cette exposition que propose Georges Leroux de la structure « en miroir »de la République (structure dialectique donc) peut être induite une représentation plus « architecturale » – aussi plus suggestive – du plan de l’œuvre. Une représentation dont le mérite serait de relever plus ostensiblement le caractère littéralement « central » que la thématique de la justice revêt aux yeux de Platon (voir annexe 2).

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