Qui est Jaen-Baptiste NOE?
Historien, Jean-Baptiste NOE est chargé de recherche à l’AEDES (Association de promotion des études diplomatiques et stratégiques), rédacteur dans la revue Conflits, anime une émission consacrée à l’histoire sur Radio Espérance, et intervient régulièrement dans des médias comme Contrepoints, l’Opinion, Atlantico, l’Institut des Libertés ou Food Geography. Enseignant et catholique, Jean-Baptiste NOE est Professeur d’histoire au lycée privé Hautefeuille (92).
Historien, enseignant et catholique, Jean-Baptiste NOE énonce deux vérités majeures : 1- Le problème du système scolaire actuel, c’est son caractère monopolistique et 2- Les enfants n’appartiennent ni à l’État ni à leurs parents. Il soutient alors la liberté pédagogique et scolaire comme moyen de restaurer l’éducation.
Il observe ainsi la montée de l’illettrisme qui atteint en réalité 30% en France pour les jeunes de 17 ans et avec elle celle de l’ignorance, que décrit Dimitri CASALI, alors que l’Education Nationale absorbe 17% du budget de l’Etat soit 8% du PIB et la dépense par élève a augmenté de la moitié en une génération, ce qui ne l’empêche pas d’éprouver de grandes difficultés à recruter. Jean-Baptiste NOE revient aussi sur l’histoire de Education Nationale et en montre la nature subversive originelle.
Chacun convient d’un dépérissement de l’école : des résultats en baisse, des violences en hausse, des classes sans professeurs et de moins en moins de candidats pour y exercer. La pénurie des effectifs n’est qu’à ses débuts. Elle va s’accélérer avec les départs à la retraite, qui s’intensifient.
Le monopole scolaire, tel qu’il a été institué dans les années 1880, n’a plus d’avenir. Cent quarante-six milliards d’euros sont dépensés chaque année, pour des résultats alarmants : 30% d’illettrés et des dizaines de milliers de jeunes sans diplôme.
De nombreux pays d’Europe ont choisi la liberté scolaire. En s’engageant dans cette voie, la France pourrait ainsi renouer avec sa tradition d’excellence. Des initiatives indépendantes voient d’ores et déjà le jour. Sur les ruines du monopole scolaire fleurit la liberté, donc la réussite.
