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Qui est Franz-Olivier Giesbert?

En ce mois de mai, l’actualité de Franz-Olivier Giesbert est  « chaude ». Après Olivier Mazerolle en 2013, Bernard Tapie s’adjoint les services à La Provence d’un grand nom du journalisme parisien.  En effet, Franz-Olivier Giesbert s’apprête à rejoindre le quotidien régional contrôlé par l’homme d’affaires, selon les informations du Monde, confirmant celles du média belge Le Vif. L’ancien directeur de la rédaction du Nouvel Observateur et du Figaro et ancien directeur du Point doit arriver au début du mois de juin au poste de directeur éditorial en charge des projets.
Il ne s’agit pas d’un poste d’encadrement, mais d’une mission de réflexion sur les contenus et l’offre éditoriale du journal. En complément, M. Giesbert conservera son rôle d’éditorialiste au Point. De source proche de l’intéressé, on explique que cette nouvelle aventure correspond bien à l’esprit réputé inventif de « FOG » et à son attachement pour Marseille, où il vit depuis plus de dix ans et possède une maison.
Par ailleurs FOG vient de publier un nouveau roman. Depuis ses 9 ans, Franz-Olivier Giesbert voulait devenir écrivain. Belle d’amour (Gallimard), son dernier roman, raconte un destin de femme qui s’inscrit au temps des croisades. Une époque qui rappelle à bien des égards la nôtre : politique et religion s’y entremêlent pendant que l’Orient et l’Occident se font la guerre au nom de Dieu. Sorti en mars, il rejoint la longue liste de ses écrits: FOG a publié plusieurs romans dont L’affreux (Grand Prix du roman de l’Académie française 1992), La souille (prix Interallié 1995), Le sieur Dieu, L’immortel, Le huitième prophète, Le lessiveur, lin très grand amour, La cuisinière d’Himmler et des biographies François Mitterrand ou La tentation de l’Histoire (prix Aujourd’hui 1977), Jacques Chirac (1987), Le Président (1990), François Mitterrand, une vie (1996), La tragédie du Président (2006) et L’amour est éternel tant qu’il dure (2014).
Franz-Olivier Giesbert entre à l’hebdomadaire Le Nouvel Observateur en 1971, d’abord comme journaliste au service politique puis il devient grand reporter, correspondant à Washington, chef du service politique et enfin directeur de la rédaction en 1985. 

De 1998 à 2000, il devient directeur des rédactions et membre du directoire du Figaro. Il quitte ses fonctions en septembre 2000, et entre à l’hebdomadaire Le Point en tant que directeur. 

Franz-Olivier Giesbert a présenté une émission hebdomadaire littéraire sur Paris-Première, intitulée Le Gai Savoir, pour lequel il a été récompensé par le Prix Richelieu de l’association de la Défense de la Langue Française en mars 1999. 

Il a ensuite poursuivi ses activités télévisées avec Culture et Dépendances sur France 3, puis en 2006, Chez FOG sur France 5. 

 Aujourd’hui à la retraite, celui qui se dit « de gauche sur la solidarité, les problèmes de société, et de droite sur le plan économique », garde un œil critique sur la politique. « Avec le système de désignation que nous avons en France, aux Etats-Unis, avec les primaires, avec le développement des réseaux sociaux, il devient de plus en plus compliqué pour quelqu’un de se présenter à la présidence. On va fouiller dans ses tiroirs, dans sa vie privée. C’est comme ça qu’aux Etats-Unis, ils se sont  retrouvés avec Donald Trump. »
Il trouve aussi que l’époque est « rongée par le cynisme, le nombrilisme, l’individualisme. Et l’idée de repli derrière nos frontières, le refus de l’autre. » Il préconise de prendre de la distance, d’éviter le sectarisme et de se guérir par le rire et par la lecture du Gai savoir de Nietzsche…. Tout un programme !

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