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Qui est Christian Estrosi ?

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Figure emblématique du paysage politique français, Christian Estrosi est aussi un ancien pilote motocycliste du championnat du monde de vitesse.
Né le 1er juillet 1955 dans la ville de Nice, Christian Estrosi est le fils d’émigrants italiens passionnés de sport. Ses parents l’incitent très jeune à pratiquer le ski où il commence à se faire remarquer tandis qu’il s’essaye à diverses autres disciplines sportives.
C’est à l’âge de 14 ans qu’il obtient son premier deux-roues motorisés, un cyclomoteur italien sur lequel il fait ses premières armes.

Il est divorcé de Dominique Sassone, fille de Jean Sassone (1931-2006), adjoint au maire de Nice de 1977 à 1995. Elle est sénatrice depuis 2014.

Il est élu, en 1983, conseiller municipal de Nice et devient l’adjoint aux sports du maire Jacques Médecin. Deux ans plus tard, élu dans le canton de Nice 8, il entre au conseil général des Alpes-Maritimes, dont il est alors le benjamin.

En 1988, il est élu député de la cinquième circonscription des Alpes-Maritimes (Nice–Montagne) après avoir battu au second tour Jean-Hugues Colonna (PS).

Parallèlement à ces fonctions, il est élu, en 1989, à la tête du comité départemental de la fédération RPR des Alpes-Maritimes. En 1992, il devient premier vice-président du conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur. Il quitte son mandat de conseiller régional en 2002 pour cause de cumul des mandats.

Il est élu député en 1993 dans la deuxième circonscription des Alpes-Maritimes (Nice centre). Le 16 décembre 1993, le Conseil constitutionnel annule le scrutin, et déclare inéligible Christian Estrosi pour une déclaration des comptes de campagne considérée comme frauduleuse, ce dernier n’ayant pas déclaré des dépenses supportées par l’association « Les Amis de Christian Estrosi » durant la campagne. Il retrouve son siège de député de la 5e circonscription en 1997 et est réélu en 2002. Christian Estrosi a été rapporteur en 2002 et 2003 à l’Assemblée nationale des lois sur la sécurité intérieure. À ce titre, il est auteur d’un amendement pérennisant les dispositions des articles 29, 30 et 31 de la loi sur la sécurité quotidienne du 15 novembre 2001, adoptée à la suite des attentats du 11 septembre 2001. Ces dispositions destinées à la lutte anti-terroriste devaient prendre fin initialement le 31 décembre 2003. Il est rapporteur, en 2009, de la loi sur les violences en bande.

Christian Estrosi est élu conseiller général dans le canton de Saint-Étienne-de-Tinée en 2001, avec plus de 80 % des voix dès le premier tour. Dans la foulée, il est élu premier vice-président du conseil général des Alpes-Maritimes. Le 18 septembre 2003, à la suite de la démission de Charles Ginésy, Christian Estrosi est élu président du conseil général des Alpes-Maritimes. Il est réélu à la tête de l’assemblée départementale en mars 2004, à l’issue des élections cantonales.

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