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Qui est Charlotte Baelde?

Charlotte Baelde, conseillère municipale de Montrouge dans les Hauts-de-Seine (92) et dorénavant conseillère régionale, nous fait part de ses engagements politiques : jeunesse, logement, tourisme, loi El Khomri…

Vous êtes conseillère municipale à la Mairie de Montrouge dans les Hauts-de-Seine (92) et dorénavant conseillère régionale. Pouvez-vous nous dire quelques mots sur votre parcours politique ? Qu’est-ce qui vous a conduit à vous engager au service de votre région ?

Mon parcours en politique est motivé par la proximité avec les citoyens. Engagée dans des associations locales, j’ai souhaité m’investir un peu plus à la vie citoyenne de ma commune en rejoignant la liste du Maire sortant de Montrouge. Vivre une campagne électorale, c’est un engagement prenant qui nous permet d’être au plus proche des attentes et des besoins de nos concitoyens que nous croisons tous les jours. Je découvre depuis plusieurs mois maintenant, mon attachement à échanger et communiquer et l’importance des relations humaines des élus. Il faut faire tomber les barrières entre les habitants et les élus. La vie locale et la proximité avec les citoyens sont les premiers échelons de la vie politique, ils sont essentiels si nous voulons demain redonner confiance aux Français. Souvent méconnus, les domaines de compétence de la région jouent un véritable rôle dans notre quotidien. J’ai pour souhait de redonner une place aux classes moyennes en Île-de-France, nous devons participer à la construction d’une nouvelle ère pour notre région en favorisant le développement économique et en mettant à l’honneur les atouts de celle-ci pour lui redonner toute son importance en Europe et la préparer à relever les défis de demain.

Quand et pourquoi avez-vous rejoint le MoDem ? Selon vous, qu’est-ce que le MoDem apporte au paysage politique ?

Dès 2006, je me suis engagée pour soutenir les engagements de François Bayrou. Je fais partie de la génération marquée par le CPE (Contrat Première Embauche) et le soulèvement créé dans les lycées suite à cette réforme et c’est ce qui m’a poussé à vouloir m’investir en politique avec l’espoir que demain les jeunes se découvrent un avenir meilleur dans notre pays. En 2007, après avoir vécu l’engouement de la campagne présidentielle, j’ai décidé de rester fidèle à mes idées en rejoignant le MoDem. Je reste persuadée que nous sommes le seul parti capable aujourd’hui d’incarner le renouveau politique, être véritablement proche des attentes des Français avec un projet rassembleur, moteur pour chaque citoyen. Nous avons une idée de l’éthique en politique qui devient malheureusement rarissime et bien que nous soyons des Européens convaincus, nous avons compris l’importance de la proximité avec les Français.

Vous êtes jeune, vous avez 27 ans, vous êtes le symbole du renouvellement de la classe politique, est-ce difficile de se faire une place en politique ? De plus, le taux d’abstention est souvent le plus fort chez les jeunes, pensez-vous que d’avoir de jeunes élu-e-s puisse redonner envie aux jeunes d’aller voter ?

Comme pour chacun, être jeune et une femme a des atouts et des inconvénients. Il est certain que nous sommes plus attendus aux tournants que d’autres, plus observés et que certains élus aînés ont plus de mal à donner leur confiance à des jeunes qui représentent pour eux un manque d’expérience. A nous de leur prouver, que nous avons une autre vision de la politique, d’apporter nos idées novatrices et de démontrer les atouts de notre présence. Je ne suis malheureusement pas certaine que les jeunes retrouvent l’envie d’aller voter aussi facilement. Beaucoup s’imaginent que pour être élu à notre âge, nous avons fait des grandes études, Sciences Po, l’ENA et que nous participons à la coupure entre les citoyens et les politiques. Il faut là encore, créer de la proximité pour leur montrer que tout est possible, et que l’image propagée par les médias sur la vie politique ne reflète pas forcément la réalité.

Vous faites partie de la Commission « Logement et Politique de la Ville » au sein de la région Île-de-France. Quels sont vos grands projets ou souhaits concernant l’action régionale en faveur du logement ? Comment souhaitez-vous lutter contre les problèmes de logement en Île-de-France ?

Aujourd’hui, certaines villes disposent de quartiers « ghettos » avec un pourcentage de logements sociaux centralisés sur leur territoire. Ces villes ne donnent pas une image attractive et ne permettent plus de créer une réelle mixité sociale. Nous devons en finir avec ces « quartiers ghettos » et proposer à tous les franciliens de vivre dans un quartier agréable, garantissant les mêmes chances que les autres. Parmi les grandes lignes du programme sur le logement, je veillerai à ce que soit mis en place le soutien aux logements des classes moyennes. Nous ne pouvons pas accepter que des Franciliens travaillent sans pouvoir accéder à un logement digne de ce nom, nous devons s’assurer que chaque foyer ait le droit d’accéder à la propriété et nous devons les y aider avec un prêt à taux zéro qui leur sera destiné. Nous devons également promouvoir les quartiers écologiques qui sont l’avenir de notre région.

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Comments

  • CARDOSO Daniela
    octobre 19, 2022

    BONJOUR MME BAELDE,
    Vous êtes Conseillère municipale de Montrouge chargée entre autre du handicap. Quels sont vos projets concernant justement le Handicap au niveau national et plus particulièrement sur votre commune de Montrouge? La situation dans ce milieu se dégrade sensiblement, année après année. Un manque accrus d’instituts médicalisées en France alors que, selon des statistiques médicales officielles, il y a de plus en plus d’ enfants handicapés, surtout le handicap autistique. Les listes d’attente se rallongent chaque année un peu plus pour obtenir le sésame d’une admission dans une structure médicalisée. Les instituts voit de plus en plus chaque année leur budget alloué pour l’année fondre. Un manque de personnel qualifié se fait amèrement ressentir. Des locaux restreints et parfois non adaptés , que le personnel de ces structures tente avec les moyens du bord d’adapter aux besoins et à l’handicap des enfants. Ne détournons pas le regard, ne cachons pas sous le tapis la poussière, Ces enfants seront des adultes un jour, ils auront des droits civiques eux aussi quelque soit leur handicap. Eux aussi sont notre avenir. Quand on touche à un enfant, on détruit un adulte. Donc occupons-nous de ces enfants aujourd’hui pour construire l’avenir de ces adultes qui, eux aussi, feront la France de demain. Car le handicap ne rime pas forcément avec « pas capable ».
    Une montrougienne maman d’une jeune autiste sévère de 12 ans en IMP.

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