Primaire Ps : et pourquoi eux?
Dans son programme, Sylvia Pinel a repris les principaux marqueurs de son parti (le Parti radical de gauche). Sur le plan sociétal, elle plaide ainsi pour la légalisation du cannabis (le sujet avait déjà été porté à la primaire de 2011 par Jean-Michel Baylet, alors président et candidat du PRG), l’accès à la procréation médicalement assistée pour toutes les femmes, et la reconnaissance du droit de mourir dans la dignité.
Sur le plan économique, la candidate affiche une ligne favorable aux entreprises. « Là où persiste la vieille confrontation entre le patron et l’ouvrier, je veux une économie plus confiante, une entreprise plus solidaire« , résume celle qui a été ministre pendant les quatre premières années du quinquennat de François Hollande. Elle prône notamment la suppression immédiate, pour toutes les entreprises, des cotisations à la branche famille de la Sécurité sociale, et veut aussi baisser l’impôt sur les sociétés à un taux de 20%. Des mesures qui seraient financées par la suppression de la mesure phare de François Hollande en matière de soutien aux entreprises, le CICE (crédit d’impôt compétitivité emploi).
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Si Jean-Luc Bennahmias devait résumer son programme en trois points, il choisirait « le revenu universel, les législatives à la proportionnelle et la légalisation du cannabis ». L’ancien écolo-libertaire souhaite de longue date une légalisation contrôlée du cannabis : « Je suis pour une société de la responsabilité, pas de l’interdiction. Je prends les gens pour des adultes », glisse-t-il à franceinfo.
Sur le plan des institutions, l’ancien vice-président du MoDem milite notamment pour des élections législatives à la proportionnelle, pour la limitation de chaque mandat à une seule réélection et pour une limite d’âge à 66 ans à laquelle devront se plier ceux qui se présentent à la plupart des élections. Il plaide également pour le référendum d’initiative populaire.
Sur le plan économique, l’ancien député européen défend « un protectionnisme européen » et souhaite l’instauration d’un socle fiscal et social européen « pour éviter les distorsions de concurrence ». Comme Benoît Hamon, il défend aussi l’instauration d’un revenu de base allant progressivement jusqu’à 800 euros par mois. Il le présente sur LCP comme une « solution de base » contre la pauvreté : « On ne peut pas se satisfaire d’avoir 8 millions de pauvres dans le pays et 6 millions de chômeurs. »
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