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Pierre-Yves Bournazel réagit aux annonces du ministre du Logement Guillaume Kasbarian : « À Paris aussi, le logement social doit faire sa révolution. »

Pour Pierre-Yves Bournazel, l’annonce d’un changement de la loi doit être pensée comme une mesure de justice sociale car « en 20 ans les situations financières et familiales changent, à la hausse comme à la baisse. Nous devons permettre beaucoup plus de flexibilité pour que chacun puisse trouver un logement et un loyer adaptés aux évolutions de sa vie.»

L’élu de Paris plaide depuis plus de 10 ans pour que la Ville de Paris agisse pour une plus grande justice dans les loyers du parc social : « je souhaite que les bailleurs sociaux de la Ville s’engagent en faveur des personnes très modestes, en les autorisant à réduire leur loyer, et compenser ces réductions de loyer en augmentant les loyers des ménages plus aisés qui habitent dans le parc social. C’est une question d’équité et de justice sociale. »

Le logement social parisien souffre d’un manque de rotation. Avec des loyers en moyenne 3 fois moins chère que dans le logement privé, 40% des locataires restent plus de 20 ans dans leur logement social, contre une moyenne de 7 ans dans le parc privé. 

L’élu de Paris porte aussi des propositions afin de recréer à Paris un véritable  « parcours résidentiel du logement social ».

Pierre-Yves Bournazel : « Je plaide depuis longtemps pour l’examen triennal de la situation sociale des locataires et l’instauration d’un bail de six ans. Les dossiers des locataires en situation de sur-occupation, de sous-occupation, de logement non adapté au handicap ou de dépassement du plafond de ressources applicable devraient être transmis systématiquement à la commission d’attribution des logements, qui feraient ensuite des propositions de relogement aux locataires identifiés. »

La Ville de Paris doit également accélérer dans la relance de l’accession sociale à la propriété : « Dans un parcours de vie, pouvoir transmettre un bien immobilier à ses enfants peut être un aboutissement qui ne doit pas être réservé seulement aux plus privilégiés. La Ville de Paris a fait le choix de ne plus soutenir l’accession sociale à la propriétéNous souhaitons rompre avec cette logique en imposant une part de vente de logements aidés dans toutes les nouvelles constructions, ainsi que la vente d’un certain nombre de logements aux locataires en place. »

L’élu conclut : « Dix années de politique de Madame Hidalgo ont abîmé le logement à Paris, quant à la politique anti-logement social de Madame Dati, elle serait une terrible impasse ». 

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