Pénurie de médicaments : une aggravation inquiétante
Les ruptures d’approvisionnement sont un enjeu de santé publique et une préoccupation majeure des entreprises du médicament, pour que les patients puissent avoir accès à leur traitement en toute sécurité dans les meilleurs délais.
Production des matières premières, du principe actif, conditionnement, grossistes, officines ou pharmacies hospitalières… le chemin parcouru afin de pouvoir proposer le traitement au patient est complexe et parsemé d’embûches.
En France, les médicaments dits « d’intérêt thérapeutique majeur » (MITM), à risque important pour la santé publique, sont publiés en cas de rupture de stock ou de tension d’approvisionnement sur le site de l’ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé).
Les laboratoires pharmaceutiques doivent désormais constituer un stock de sécurité de deux mois pour les MITM. La mesure, entérinée par un décret paru fin mars, est entrée en vigueur le 1er septembre.
A travers son dossier de presse sur les risques de ruptures des médicaments, le Leem présente les principales recommandations et actions des entreprises du médicament pour lutter contre les tensions d’approvisionnement.
L’ANSM met à jour en temps réel sur son site Internet la liste des médicaments indisponibles, comme le Méthotrexate utilisé dans le traitement de certains cancers ou maladies autoimmunes ou bien en difficulté d’approvisionnement, comme le paracétamol.