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MUNICIPALES : AUGUSTE, ROME, AUBAGNE….

L’exposition, actuellement présentée au Louvre, a –t- elle inspiré la nostalgie du précédent maire d’Aubagne lors de son allocution de départ ? L’empereur Auguste, « avait trouvé une Rome de brique et il laissait une Rome de marbre ».Est-ce le cas pour la ville d’Aubagne ?

La ville a-t-elle été embellie ?  Probablement, mais c’est le cas de toutes les villes de France. Les questions qui se posent aux contribuables de ces villes, sont celles de savoir si ces embellissements ont été faits à un coût raisonnable, proportionné au résultat, s’ils n’ont pas généré des accroissements de leur imposition (sachant qu’une partie seulement de nos concitoyens y sont assujettis), s’ils n’ont pas créé un passif ingérable.

Notre association respectueuse de la volonté populaire, théoriquement exprimée lors de précédentes élections, murmurait depuis 16 ans son désaccord au sujet de la gestion de la ville. Elle le faisait à basse voix et n’intervenait bruyamment que lorsque les maires successifs s’égaraient dans des décisions illégales. Le dernier maire n’a jamais admis ce fait, alors que la justice administrative lui donnait constamment tort.

Les illégalités commises par son prédécesseur portées sur l’intrusion de la ville dans une entreprise de droit privé (la clinique Fallen). Cette intrusion a été inutile quant au destin de cette dernière. En revanche, elle a couté des sommes considérables aux contribuables aubagnais.

Etait-ce ce que l’on appelait « le communisme municipal », qui consistait à gérer les villes du mieux possible, en affichant discrètement son opinion politique ? Avec son successeur, les mandatures ont été émaillées de prises de position politiques assumées : adhésion à ATTAC, à Cités Unies de France (et, de ce fait, au Réseau de Coopération Décentralisée avec la Palestine), soutien aux altermondialistes, aide financière à l’une des parties d’un conflit armé …. Le grave est que la promotion de cette idéologie a été faite aux frais des contribuables, qu’il a fallu des décisions de justice pour obtenir leur annulation, mais les sommes déjà engagées ont été irrécupérables.

 « Toutes ces choses que nous ne sommes pas dites » ? Non, l’ex-maire nous rendra grâce de ce que nous n’avons pas cessé de les lui répéter, mais il prétendait que nous nous attachions seulement à contrecarrer ses décisions et à lui nuire.Aujourd’hui, nous espérons que notre expérience servira aux associations qui subiront encore cette idéologie pendant six ans.

Toutefois, le gouvernement socialiste en place nous impose une idéologie voisine.

Incapable de redresser la situation économique du pays, il continue à financer ses menées visant à modifier notre société, notre mode de vie, bref notre civilisation. S’il a jamais hérité d’un pays « en marbre », soyons certains qu’il le rendra en ruines, mais « beau comme l’antique » !

 G.LEVY

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