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Mesures de soutien aux entreprises : les milliards sont-ils efficaces ?

Dès le début de la crise, afin d’aider les entreprises à faire face à la crise du coronavirus, le gouvernement a mis en place un arsenal de mesures exceptionnellement généreuses. Un arsenal qui s’est révélé indispensable pour beaucoup de chefs d’entreprises et dont l’objectif est d’éviter les faillites. Déjà, on commence à avoir les premières remontées du terrain. Premier volet : la mise en activité partielle. Le compteur du chômage partiel compte maintenant 7 millions de salariés. 1 salarié sur 4 dont le salaire est indemnisé à 84% par l’Etat. Dans les faits, l’entreprise qui souhaite bénéficier du chômage remplit une demande sur le site du ministère du travail. L’Etat a 15 jours pour répondre. En attendant, c’est bien aux entreprises de verser les salaires grâce à leur trésorerie. C’est ce qui s’est passé il y a quelques jours à la fin du mois de mars. Il faudra attendre encore un peu plus, 8 à 10 jours, pour que l’entreprise reçoive effectivement le remboursement de l’Etat sur son compte. Il est encore un peu tôt pour indiquer si ces délais ont été ou non respectés.

 

Deuxième volet : les prêts aux entreprises, octroyés par les banques traditionnelles, mais garantis par l’Etat, jusqu’à 90% pour les PME, 70% pour les plus grandes entreprises. L’avantage de ces PGE, ce sont aussi les taux appliqués, avantageux, 0,25% à 0,5% et un remboursement seulement à partir du 12ème mois.

Au bout de quelques semaines, on s’aperçoit que la plupart des banques jouent le jeu et facilitent l’octroi de ces crédits. 

 

Enfin, les reports de toutes charges qui pèseraient sur l’entreprise alors qu’elle n’a pas de rentrée d’argent : les reports de paiements de taxes et impôts, cotisations sont accordés automatiquement quand les entreprises en font la demande au fisc ou à l’URSSAF.

Certains établissements bancaires proposent aussi à leurs clients entreprises des reports d’échéances de crédits bancaires. Ils ont alors pris le parti de supprimer les pénalités et coûts additionnels des reports.

Sahara Cohen

 

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