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Make France Free Again… in 2017 !

L’un des principaux problème de la France reste son manque de liberté, d’une manière générale. La libéralisation de notre vie politique, de notre modèle social, de notre économie, sont des conséquences essentielles au bonheur de tous.

Devons-nous être optimistes au terme de l’année sombre qui se termine, peut-être la plus sombre d’une longue série ? Au moment de réfléchir aux vœux qu’il me faudrait formuler pour 2017, je ne peux oublier le 14 juillet ensanglanté et le moral en berne des Français. Les terroristes en goguette peuvent zigzaguer sur notre territoire après leurs attentats, pourvu qu’ils ne se fassent pas flasher sur autoroute. Plutôt que d’affronter des enjeux autrement plus essentiels, la France affolée s’est déchirée tout l’été autour d’un burkini pourtant quasi-absent de nos plages. Sans bruit et malgré les dizaines de milliards dépensés chaque année dans la planification du logement, la pauvreté et le logement précaire – près de 4 millions de mal-logés et 600 bidonvilles – se sont aggravés. Le timide reflux du chômage – hélas simple jeu d’écritures comptables – ne parvient pas à masquer le carnage social causé par ce fléau endémique. Quant au monde proche qui nous entoure, il ne va pas tellement mieux.

Fracturée par la faillite lente de la Grèce et l’incendie monétaire nourri par la BCE, l’Europe ressort encore plus fragilisée par le Brexit inattendu. Nous sommes plus désarmés que jamais face à la montée des périls extérieurs, à commencer par le putsch islamisto-nationaliste d’Erdogan renforçant son pouvoir sur la Turquie aux portes de l’Europe. Inutile de poursuivre, la liste est trop longue. Pourtant, une petite différence permet de relever la tête. Les Français semblent de plus en plus attirés par les figures promouvant la rupture avec notre vieux modèle social d’après-guerre, d’Emmanuel Macron à gauche à François Fillon à droite. Pourquoi ne pas rêver un peu à la veille d’une année charnière qui pourrait voir les changements tant espérés arriver enfin ?

Le retour de la France sur la scène internationale est attendu par tous depuis qu’elle s’est progressivement retirée de tous les radars. Après la léthargie chiraquienne, l’agitation stérile sarkozyste et l’implosion molle hollandiste, la vague Le Pen semblait inéluctable. Non pas tant pour le projet frontiste que pour le coup de balais qu’il nous promettait. La victoire – elle aussi totalement inattendue -de François Fillon a rompu l’ascension sans limite que connaissait la candidate d’extrême droite. De nombreux électeurs exaspérés ont soudain pris conscience qu’ils pouvaient ignorer de la déviance sondagière de la presse parisienne jouant ses propres pions et prendre leur décision en toute indépendance.

Pour ceux qui commençaient à en douter, un candidat austère et constant dans ses convictions peut être choisi sur son programme plutôt que sur ses bons mots, le buzz continu et toutes les astuces de communication habituelles – en fonction du vent – qui faisaient le succès des vainqueurs précédents. Ce profil est un bon socle sur lequel fonder des espoirs solides. Alain Afflelou a bien avoué qu’en cas de victoire de l’ancien Premier ministre, il était « prêt à revenir en France ». Combien d’autres entrepreneurs, combien de sportifs, d’acteurs et d’investisseurs sont prêts à prendre la route du retour pour dépenser à nouveau sur notre sol, pour investir dans nos entreprises et redonner le goût de l’initiative et la niaque aux Français ?

Mes trois vœux pour notre pays et les Français sont simples : je nous souhaite à tous un Etat qui protège enfin nos vies et nos droits, une école qui rompe les déterminismes et prépare nos enfants à choisir leur destin librement, faire de la France le pays le plus libre de toute l’Union européenne. J’y crois pour ma part, et je veux y croire car comme disait Margaret Thatcher : « TINA ! There is no alternative ». Un échec après une telle bouffée d’oxygène plongerait le pays dans une atmosphère de dépression propice à des explosions incontrôlables de citoyens désespérés.

Je souhaite que le prochain gouvernement ait le courage de réformer en profondeur les administrations publiques en les convainquant que c’est aussi dans leur intérêt. Recentrage de son périmètre d’action, refonte de son organisation pour une vraie fluidité au service de l’innovation et de la performance. C’est à ce prix que l’État retrouvera la capacité d’assurer la protection des Français contre la menace terroriste, contre la violence des bandes qui prolifèrent dans les zones de non-droit, contre la banalisation de la brutalité dans la rue.

L’État ne peut continuer à dépenser autant dans la culture – au prix de sa soumission et de sa bureaucratisation – que dans la Justice. Il ne peut être obnubilé par son prélèvement – profondément inutile – à la source et à ignorer la désorganisation de la lutte contre le terrorisme avec sept services qui ne travaillent pas ensemble et des fichiers que personne ne recoupe. Il ne peut se charger de notre rééducation – alimentaire, comportementale, morale… – continuelle alors qu’il est incapable de s’astreindre à la moindre rigueur, au moindre effort sur lui-même. Il ne peut prétendre nous protéger quand il viole nos droits chaque année un peu plus au gré des lois intrusives et aveuglément répressives qui n’atténuent pas le moins du monde la menace terroriste qu’elles prétendent combattre. Bref, ce n’est plus aux citoyens d’obéir aux lubies arbitraires d’un État nounou mais à l’État de revenir au service des citoyens.

Mon deuxième souhait concerne l’École. Elle coûte cher à tous, aux contribuables qui la financent, aux enseignants qui subissent son carcan bureaucratique et la succession ininterrompue de réformettes bricolées, aux enfants qui sont de moins en moins formés et préparés à prendre leur destin en main. Le coupable principal, nous le connaissons tous sans oser le nommer – à part Claude Allègre dont les syndicats ont vite eu la peau -, c’est l’Éducation nationale. Aucune organisation centralisée gérant la vie et le destin de plus d’un million de travailleurs – et de 12 millions d’élèves captifs – n’est jamais parvenue au moindre succès. L’échec est inhérent aux monstres bureaucratiques. Qui peut imaginer qu’un enseignant mal formé, mal rémunéré, maltraité dans sa mobilité apprendra à nos enfants à aimer l’école, à prendre des initiatives et à se préparer à l’ouverture sur le monde ?

« Another brick in the wall ! » Je souhaite une véritable transformation de l’Ecole par le bas, en partant des enseignants eux-

Article d’Aurélien Véron paru dans atlantico le 29 décembre 2016

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