L’odyssée des Peuls
Les Peuls (peul : Fulɓe, singulier Pullo; anglais : Fula ou Fulani; portugais : Fulas) sont traditionnellement des pasteurs de la région sahélo-saharienne qui se répartissent dans une quinzaine de pays14, en Afrique de l’Ouest, mais également au Tchad, en République centrafricaine et au Soudan. D’abord nomades, beaucoup se sont sédentarisés. Ils sont majoritairement musulmans ainsi qu’une minorité de bahá’ís. Leur dispersion et mobilité ont favorisé les échanges et les métissages avec d’autres populations. Leur origine et celle de leur identité, pas uniquement liée à la langue peule (pular ou fulfulde) a longtemps fait débat. Les Wodaabe, notamment connus pour la fête du Geerewol, sont un des groupes peuls. Les Peuls constituent une minorité dans tous les pays qu’ils habitent. Ils sont cependant le principal groupe ethnique en Guinée (40 %).
La diversité peule tient à un éclatement des cadres géographiques. Autrefois disposé en archipels69 dans la zone sahélo-saharienne, le peuplement tend à se diffuser et à s’atomiser. Contesté par des cultivateurs et des agroéleveurs, le pastoralisme l’est également par d’autres pasteurs du Sahel : Touaregs, Toubous). Dernièrement, les Arabes du Tchad, descendus de façon massive dans les savanes de ce pays, ont poussé les pasteurs peuls à descendre en Centre-Afrique, Côte d’Ivoire, Cameroun, Nigeria) où la réussite de ce pastoralisme sur de nouvelles bases écologiques en savanes humides est le plus grand défi actuel des pasteurs peuls70.
La société peule est la plus hiérarchisée d’Afrique. Ces règles hiérarchiques sont aussi plus complexes et d’un abord plus difficile pour le regard extérieur, que celles que l’on peut voir dans les chefferies Touaregs ou Maures qui connaissent aussi le maquignonnage…
Dans les villes, il existe deux grandes classes sociales :
En fait, dans les villes, on assiste à la « disparition » des castes, au fur et à mesure que le « capitalisme » s’installe et « l’argent » devient roi.
Les castes dans la société féodale peule peuvent être déclinées ainsi (FT): – Les nobles ou rimɓe, la plupart de patronymes Kâ-Sow-Bâ: Dans le Fuuta Tooro, les rimɓe (sing. dimo) comprennent les castes suivantes :
- Les Jaawanbe ou Diawanbes (Jaawando ou Diawando au singulier) ; ils sont fortement apparentés au fulbe avec qui ils ont cohabitè depuis des siècles et s’entremarient très souvent. D’ailleurs au Macina, ils sont appelés « Fulbe Jaawanbe » c’est-à-dire peul-diawando. Ils portent les patronymes Bocoum, Bassoum, Saam, Daff,Ndjim, Lah, Baccily, Koita, Niane, Ndiade, etc.[réf. nécessaire]
- Les Peuls ( Yallalbés, Saibobés et Deniyankobes) qui été les Roi du Fouta ils ont regne sur tous le fouta de Satigue Tenguélla a Awdy Samba Dondé
- les seɓɓe (sing. ceɗɗo), guerriers ;
- les subalɓe (sing. cubballo), pêcheurs ;
- les Durnooɓe (sing. durnoowo), ou fulɓe aynaaɓe (Peuls éleveurs).
- les tooroɓɓe (sing. tooroodo), à l’origine un melange de ethenie tous le monde peut ‘être torobes comme exemple un maccuɓe qui apris le coran ou un Gawlo ect……ethnologiquement torodo veut mandiant en poullar torodé ;
Durnooɓe
qui signifie qui « font paître » n’est pas en soi une caste. On peut les appeler les Fulɓe aynaaɓe (Peuls éleveurs). Ils sont nobles et de même rang que les tooroɓɓe (Au Fuuta Tooro, au moins). Le terme dimo désigne bien « noble ».
– Les « non nobles » ou ñeeñɓe (sing. ñeeño) :
- les Wayluɓe, Baylo, forgerons ;
- les Lawɓe, labbo, bûcherons ;
- les Sakkeeɓe, Sakke, cordonniers ;
- les Maabuɓe, Maabo, tisserands ;
- les Wammbaaɓe, bammbaaɗo, guitaristes ;
- les Awluɓe, gawlo, griots ;
- les Gallunkooɓe, gallunke, affranchis ;
- les Jiyaaɓe (maccuɓe pour hommes et horɓe pour les femmes, sing. maccuɗo, korɗo), esclaves.
Anonyme
1