LES TRENTE GLORIEUSES ET LES TRENTE PITEUSES
Banalité que la mise en perspective de nos années glorieuses et de nos années piteuses. Evidemment, au sortir de la guerre, nous n’avions rien et trente ans plus tard, nous avions tout. Etait-ce une raison pour tout gâcher ? Même Jacques Chirac, orfèvre en facilité, reconnaissait (dit-on) que « la préférence pour le présent et ses facilités a toujours un coût pour l’avenir ».
N’était-il pas l’auteur d’une loi (1986) relative au regroupement familial ? Le « coût », puisque ce sont ses mots, est considérable « pour le présent » (26 milliards d’euros annuellement, selon Jean-Paul Gourévitch), exorbitant « pour l’avenir ». Une usine à fabriquer des Français (droit du sol oblige), qui ne se reconnaissent pas forcément comme tels.
La durée du travail fixée à 35 heures hebdomadaires (1981) : une usine à produire des délocalisations.
Le matraquage fiscal (1981- 2012) : une usine à provoquer l’exode des plus entreprenants et le chômage des plus démunis.
Des lois sociales mal évaluées, créatrices de déficit, l’Europe, « cette grande impotente », source de gabegie et d’encouragement aux pays-cigales pour poursuivre leur déficit, une politique étrangère des bisous et du chèque sur le perron de l’Elysée et des réunions inefficaces, mais grandioses, sur notre territoire (aujourd’hui, les amis de la Syrie, hier, l’Union pour la Méditerranée, mais pas avec les mêmes acteurs, soit la preuve de leur inefficacité), l’Aide Publique au Développement (APD) des pays d’Afrique fixée à 0,7 % de notre PIB, la coopération décentralisée au profit de pays en état de perpétuelle guerre civile (exemple de l’Agglo d’Aubagne au Mali), les subventions nationales aux associations (34 milliards d’euros de subventions à 250 000 associations selon le « jaune budgétaire » pour 2012), sans oublier les subventions offertes par les collectivités locales (204 millions d’euros pour la mairie de Paris
).
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