
Les frais bancaires : vous voilà victime des effets pervers du crédit gratuit
Beaucoup d’entre nous ont reçu en fin d’année les tarifs applicables par leur banque en 2016.
Beaucoup d’entre nous ont classé cette feuille sans trop examiner son contenu. Après tout, l’inflation est sous contrôle, nous dit-on…
Sournoisement, il s’y glissait cependant une innovation : la facturation des frais de tenue de compte.
Vous êtes en train de payer l’activisme de notre cher Mario Draghi de la Banque centrale européenne. Cela vous agace ?
Bonne nouvelle, vous pouvez vous battre même si le chiffre est à première vue modeste (de quelques euros à 30 euros par an selon les établissements). Mais voyons d’abord pourquoi on veut nous soumettre à cette menue rapine.
Autrefois, une banque faisait payer ses tenues de comptes. Autrefois, c’est-à-dire jusque vers les années 1960. La plupart des gens n’avaient pas de comptes bancaires.
Les règlements se faisaient en espèces et les économies se mettaient sous les matelas, dans les bas de laine, en billets ou en pièces d’or.
Seuls les gens aisés et les commerçants avaient des comptes en banque ; le banquier facturait la garde de l’argent mais aussi la tenue de compte — en fait de la comptabilité. Les relevés de comptes étaient produits sur du beau papier, écrits à la plume avec de jolis pleins et déliés. L’argent restait disponible ; en d’autres termes, un déposant pouvait le retirer à tout moment, sans préavis, et repartir avec ses billets ou son or.
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