Revue des économistes Français
Beaucoup se réjouissent que Dieudonné soit censuré. Ils pensent que c’est un bouffon vulgaire et dangereux, qu’il ne fait pas rire,qu’il n’est pas un véritable humoriste mais un agitateur politique.
Ils pensent que c’est un antisémite,un communautariste, un antilibéral etc. Admettons… et alors ?
est justifiée ou pas. La prémisse fondamentale de cette philosophie est le principe de non-agression : il n’est pas légitime de se livrer à une agression contre des non-agresseurs.Le terme agression est entendu ici au sens fort d’un usage de la violence physique (et non verbale)contre la personne ou les
biens, telle que celle qui s’exerce dans le meurtre, le viol, le vol ou le kidnapping. Aucune parole, aucun discours ni aucune insulte ne peut être assimilé à une agression physique.
Les idées ne tuent pas,même si elles sont stupides, méchantes,haineuses ou vulgaires.
L’armée de penseurs que notre époque pourrait, et à vrai dire devrait mobiliser pour envisager les
débats économiques contemporains, est plus large que cela est ordinairement estimé. Les grands
économistes français, Quesnay, Turgot, Say, et les autres, restent encore des références connues, bien que laissées muettes. Il s’avère pourtant que leurs principes, et notamment celui du laissez-faire, ont été développés et approfondis par de nombreux grands hommes de savoir dont beaucoup ignorent encore jusqu’aux noms.
Ainsi est le cas d’Yves Guyot, économiste prolifique qui fut le chef de file
des libéraux à la fin de 1880 à 1920. Dans un article, nous avons voulu raconter sa vie et son œuvre, pour qu’elle puisse
désormais être utilisée par ceux qui se questionnent sur les matières économiques.