La mondialisation accélère-t-elle les migrations ?
La Terre s’est peuplée à la suite du déplacement des individus sur sa surface. Aujourd’hui, la science prouve et admet que l’homme est né en Afrique et a essaimé au fil du temps sur la surface presque entière du globe.
D’abord son mode de vie de chasseur-cueilleur lui impose de se déplacer pour rejoindre les ressources nécessaires à sa vie, puis son intelligence et son travail lui permettent de passer de ce mode de subsistance aléatoire vers une civilisation plus organisée qui produit aujourd’hui pour assurer demain. Ainsi, par l’épargne, des tribus puis des peuples vont pouvoir conquérir le monde.
Il faut souligner que cette conquête s’est faite sans organisation préalable, sans dessein d’un grand organisateur, simplement par la grâce de la liberté de chacun. En effet, sur cette longue période les droits de propriété et de premier occupant sont, dans l’ensemble, respectés.
Ainsi des tribus, puis des états et des empires se sont formés, ont pris le meilleur sur d’autres en fonction de leurs meilleures différences n’en déplaise aux repentants.
Tout au long de l’histoire du Monde, les meilleurs, les plus forts se sont installés et le plus souvent ont vécu avec ceux qui étaient précédemment installés sur un territoire. Les mouvements brutaux par leur rapidité ou par le nombre ont toujours engendré des conflits où le plus fort et le mieux préparé a pris la place prédominante. C’est ce qui a assuré la suprématie des civilisés sur les barbares. Il ne semble pas y avoir d’exception à cette règle, sauf ce que paraît nous préparer la grande migration en cours aujourd’hui.
En effet, si elle n’est pas un mouvement de population armée, elle présente toutes les caractéristiques d’une invasion.
Elle est brutale, des milliers et en tout cas de plus en plus d’individus en groupe se pressent aux portes des pays développés.
Elle ne répond pas à un souhait des populations des pays objet de l’immigration, seulement semble-t-il, à une demande non formulée de certaines élites de ces pays d’accueil qui paraissent prétendre à un manque démographique local.
Elle va à l’encontre des principes exprimés par les dirigeants de ces pays d’accueil qui ont mis en place et font financer par leurs propres populations différentes aides aux pays défavorisés. Parmi ces aides, des sommes importantes sont allouées pour aider le développement des pays en retard et ainsi leur permettre de subvenir localement aux besoins des populations, des aides parfois militaires pour éradiquer des dictatures.
Malheureusement, souvent ce genre d’aide paraît se retourner contre l’aidant, même s’il agit sous couvert de l’ONU, il faut aussi noter l’aide éducative par la formation d’élite dans les pays développés, mais bien souvent les anciens étudiants ne retournent pas dans leur pays d’origine pour exécuter pleinement le contrat moral.
Ce mouvement brutal de populations est enfin encouragé par des législations laxistes dans les pays d’accueil forcé. Ainsi sur la période récente, les autorités Françaises estiment que sur les 70 000 personnes qui demandent annuellement le droit d’asile, 20% l’obtiennent et seulement 1% à 5% de ceux qui devraient repartir le font, donc 95% à 99% vont grossir le flot des clandestins, mais par la force du droit du sol, très mal appliqué de nos jours, les descendants de ces clandestins deviendront des Français à part entière, même s’ils ne pratiquent ni la langue du pays, ni les coutumes locales. De plus, incités souvent en cela par certains lobbyistes, ils vont demander de multiples exemptions et permissions dérogatoires qui dénaturent progressivement, mais de plus en plus rapidement la cohésion qui existait entre les citoyens habituels.
Parmi ces changements demandés, puis de plus en plus exigés, il faut se rappeler tout ce qui sert de support à une religion différente de celle de la très grande majorité des autochtones comme des mosquées, des vêtements inadaptés, des habitudes alimentaires à modifier dans les écoles et d’autres changements toujours plus importants à mesure que les premiers sont satisfaits.
On voit s’accroître le nombre et l’importance des camps de réfugiés dans nos pays, malgré les soi-disant démantèlements mis en avant par les pouvoirs publics. Aujourd’hui même la police, chargée théoriquement du maintient de l’ordre traite de la même façon ces camps que les quartiers difficiles : elle les ignore jusqu’au jour du « coup de poing » décidé par un responsable politique en mal d’image.
Aucun fait réel ne permet de penser que cette immigration doit cesser, ou même ralentir, au contraire tout laisse supposer que la vague ne peut aller qu’en augmentant. Cela pour la raison principale que tous les gouvernants des pays développés ne parviennent pas à être convaincus par leurs populations de la dangerosité de cet accueil sans limite d’individus certes défavorisés d’être nés hors des pays où la vie est la moins difficile.
Ainsi la vie deviendra rapidement très difficile ou exécrable partout, sans que les « bons sentiments » aient apporté la moindre amélioration au sort de ces défavorisés.
Jacques Ernewein