La Conférence sur l’avenir de l’Europe devrait débuter en septembre, selon les députés
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La commission des affaires constitutionnelles du Parlement a souligné que la crise actuelle rendait les réformes plus nécessaires que jamais. | |||||||
Les lacunes de l’UE et de ses États membres, notamment en ce qui concerne sa réponse coordonnée en période de crise, ont été soulignées par tous les députés lors de la réunion d’aujourd’hui. La Conférence sur l’avenir de l’Europe devra être lancée dès que possible afin que des réformes efficaces fondées sur ses conclusions puissent être mises en œuvre, ont-ils précisé.
La plupart des intervenants ont insisté sur la nécessité pour le Conseil de présenter une position de négociation raisonnable pour le futur immédiat, et nombre d’entre eux ont demandé à ce que les États membres s’engagent à mettre en œuvre des réformes impulsées par la Conférence, y compris potentiellement une modification des traités. Une large majorité de députés ont également souligné qu’une déclaration commune entre le Parlement, le Conseil et la Commission devait être conclue avant l’été afin de pouvoir lancer la Conférence en septembre et d’être pleinement opérationnelle d’ici la fin de l’année.
Parmi les demandes essentielles réitérées par tous les députés figurent la participation citoyenne et la structure ‘‘bottom-up’’ de la Conférence, avec un ordre du jour ouvert. De nombreux députés ont plaidé pour l’utilisation des technologies numériques et des outils de participation à distance durant la pandémie. |