Jean-Marie Louis Le Pen: LE DERNIER COMBAT
Jean-Marie Le Pen est un ancien soldat des guerres d’Indochine et d’Algérie. Il arrive en Indochine en 1954 où il sert comme sous-lieutenant dans le 1er bataillon étranger de parachutistes. Il y est, en fin de séjour, journaliste à Caravelle, l’organe du corps expéditionnaire français (1955). À cette époque, il montre déjà son goût pour la provocation, l’anti-intellectualisme et pour la préservation des mœurs : « La France est gouvernée par des pédérastes : Sartre, Camus, Mauriac » (L’Express, 18 mars 1955).
Présenté à Pierre Poujade par le Président des Anciens d’Indochine Roger Delpey, celui-ci le place à la tête de la liste d’Union et fraternité française (UFF) aux élections législatives du 2 janvier 1956 dans la première circonscription de la Seine (secteur de Paris). Dans cette circonscription qui compte des candidats aussi aguerris que Roger Garaudy, Vincent de Moro-Giafferi, Pierre Clostermann ou Édouard Frédéric-Dupont, Jean-Marie Le Pen, qui se présente encore comme « étudiant », fait figure d’inconnu. La vague poujadiste le porte pourtant jusqu’à l’Assemblée nationale : avec 37 748 voix sur 470 266 suffrages exprimés, et grâce au système de la proportionnelle, Jean-Marie Le Pen est élu à l’assemblée, à l’âge de 27 ans15. Il est souvent présenté comme ayant été le plus jeune député de la législature16, mais en réalité un jeune communiste, André Chène, de quelques mois son cadet, fut également élu cette année-là17. En septembre 1956, il quitte les bancs de l’Assemblée pour s’engager dans son ancienne unité devenue le 1er régiment étranger de parachutistes, avec lequel il participe comme chef de section au débarquement de vive force à Port-Fouad (Égypte) puis à la bataille d’Alger. En 1957, il démissionne de l’UFF. Cette même année, après avoir créé le « Mouvement national d’action civique et sociale »18, il devient secrétaire général du Front national des combattants (FNC). À ce titre, il soutient la candidature d’un Français de confession musulmane, Ahmed Djebbour, qui est élu député d’Alger en 1958.
L’année suivante, il est réélu député et s’apparente au groupe parlementaire du Centre national des indépendants et paysans (CNIP) présidé par Antoine Pinay. Il est à cette époque rapporteur du budget de la Guerre à l’Assemblée nationale et de la Défense au Sénat de la communauté. Il ne prend pas part au vote des pleins pouvoirs à Charles de Gaulle
maouche59
j’admire jean marie le pen pour sa franchise et son opinion sur la préservation des mœurs et son opposition a l’homosexualité qui est quelque chose d’abominable dans toutes les religions et particulièrement dans l’islam j’approuve fortement l’expression suivante qu’il a prononcé en 1958 qui est la suivante:
la France est gouvernée par des pédérastes le 18 mars 1955 dans l’express. vive jean marie le pen le père et que Dieu lui vienne en aide