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Elections US : c’est le Deep State qui gagne… par Bill Bonner

 
election_optLe monde actuel est plein de plaies et de bosses…et en pleine dépression.

Peu importe. Nous allons voir le bon côté des choses. Le verre est à moitié plein ! Les médias regorgent de commentaires sur la course présidentielle aux Etats-Unis.

Nous regardons tout ça comme une marmotte observe un accident ferroviaire : nous n’avons pas la moindre idée de ce qui se passe, mais nous ne pouvons pas en détourner les yeux. La fumée. Le métal tordu. Les bagages et les corps volant dans toutes les directions.

Le grand espoir du parti républicain était le sénateur de Floride, Marco Rubio. Sauf qu’à présent, ce pauvre Marco est 20 points derrière Donald Trump — à domicile !

Avant cela, durant le débat du 6 mars, le gouverneur du New Jersey Chris Christie a taillé Rubio en pièces. Devant le monde entier, il a exposé les mécanismes simplistes d’une marionnette articulant ses répliques comme si elle lisait des antisèches.

Mais la marionnette de qui ? Qui tire les ficelles ?

Zombies contre compères

Les élections américaines étaient plus simples, autrefois. Les zombies et les compères s’affrontaient.

Traditionnellement, les démocrates représentent les zombies — les citoyens lambda qui veulent plus d’allocations et petits pots-de-vin.

Les républicains sont censés représenter les compères — en nombre plus limité mais ayant plus d’argent — cherchant les crédits d’impôts, les contrats, les subventions, et des moyens de faire en sorte que les zombies restent à leur place…

Pour les républicains, le gouvernement était le diable à domicile mais un ange à l’étranger. Pour les démocrates, c’était le contraire. Selon eux, les autorités ne faisaient que le bien dans le pays — c’était à l’étranger qu’elles se mettaient dans le pétrin.

La politique est fluide, cependant. Les deux partis font appel à des mythes enracinés dans l’inconscient collectif afin de s’emparer des votes à la marge. Ils se tournent autour comme des lutteurs… chacun cherchant l’occasion de mettre son opposant au tapis.

Le mariage gay ? La religion à l’école ? Le droit à l’avortement ?

Les électeurs s’échauffent — convaincus que c’est eux et eux seuls qui doivent avoir l’unique et dernier mot indiscutable sur le sujet.

Le gouvernement de l’ombre

Et pendant que les conservateurs étaient en guerre contre les progressistes… le Deep State se développait.

Quel que soit le parti au pouvoir, une part croissante de nos vies, et de notre argent, s’est retrouvée sous le contrôle des initiés — le gouvernement permanent qui gère vraiment les choses, le « gouvernement de l’ombre » qui règne, peu importe qui est au pouvoir.

Les zombies obtiennent plus d’allocations, d’avantages sociaux et de retraites. Les compères obtiennent plus d’accords spéciaux et de faveurs… dont fait partie la plus grande escroquerie de l’histoire : un système monétaire qui transfère des millions de milliards de dollars de richesse réelle vers l’industrie financière et ses clients.

Pour plus d’informations et de conseils de ce genre, c’est ici et c’est gratuit

Né en 1948, Bill Bonner est le fondateur d’AGORA, le plus large réseau d’entreprises indépendantes de presse spécialisée au monde.

En 1978, depuis sa ville natale, Baltimore (Maryland, Etats-Unis), Bill Bonner a voulu développer un « marché » (« Agora » en grec) des idées. Pas de l’information homogénéisée telle que les médias grand public relayent sur nos écrans et journaux, mais une source d’idées diverses avec des opinions et des avis originaux, alternatifs et surtout utiles. Bill a à cœur d’aider les lecteurs à mieux comprendre le monde dans lequel ils vivent, et à agir en conséquence. Que ce soit en matière de géopolitique, de macro-économie ou tout simplement dans le domaine de l’épargne, Bill incite ses lecteurs à cultiver un esprit vif et anticonformiste.

Bill a également co-écrit des livres qui ont tous figuré dans la liste des best-sellers du New York Times et du Wall Street Journal : L’inéluctable faillite de l’économie américaine (2004), L’Empire des dettes. À l’aube d’une crise économique épique (2006) et Le Nouvel Empire des dettes. Grandeur et décadence d’une bulle financière épique (2010).

 

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