Ecologie et mobilité : l’une des pistes les plus sérieuses est la gratuité des transports en commun
L’étude est signée Beobank, un organisme bancaire belge, mais elle est pourtant très sérieuse. Pour une réduction conséquente du trafic automobile, la meilleure solution à mettre en place serait la gratuité des transports en commun. Une mesure qui se voudrait « sociale et environnementale ».
L’étude prend comme exemple la ville de Dunkerque qui pratique la gratuité des transports pour les usagers. Il s’agit du transport par bus, mais les résultats sont déjà probants : la fréquentation des bus a augmenté de 65% en semaine et a plus que doublé le week-end. Un report clair des automobilistes vers le transport public. Et les effets ne s’arrêtent pas à la seule fréquentation des transports : hausse du pouvoir d’achat des habitants, désengorgement de la ville et même meilleure convivialité.
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C’est l’exact opposé de ce qui est en train de se passer à Paris.Malgré un trafic automobile condensé, le prix du ticket de métro ne cesse d’augmenter. Le ticket de métro a augmenté de 20 centimes d’euros, soit 2 euros supplémentaires par carnet.Et la justification se veut pourtant environnementale : « Nous voulons éviter ces milliers de tickets par terre qui mettent un an à se décomposer » explique Valérie Pécresse, la présidente de région. Mais s’il n’y avait pas de ticket, il n’y aurait pas ce problème !
Sahara Cohen
Cédric Leboussi
4.5