Coup d’œil : le tourisme n’est pas sorti d’affaire
La France, avec ses 90 millions de touristes venus de l’étranger en 2019, voit son économie largement impactée par la crise que traverse le secteur du tourisme, suite aux fermetures administratives et à l’immobilisation des populations. Ainsi, ce sont 7 points de PIB qui sont directement menacés par la morosité du secteur du tourisme en France.
Un premier plan de relance a été annoncé par Edouard Philippe le 14 mai, destiné au secteur du tourisme, hôtels, restaurants, musées, parcs de loisirs… On a parlé de 18 milliards d’euros de relance, qui seront dépensés comme suit : le dispositif d’indemnisation d’activité partielle continue d’être pris en charge à 100% par l’Etat jusqu’en septembre, alors qu’il ne l’est qu’à 85% pour les autres secteurs depuis le 1er juin ; en plus des aides versées par le fonds de solidarité aux indépendants et les aides de région. Les entreprises touristiques de moins de 250 salariés se verront exonérées de toutes cotisations patronales pour les quatre mois allant de mars à juin.
Dans ce paquet à 18 milliards, on retrouve aussi les apports de liquidités, soit par les prêts garantis par l’Etat, distribués et accordés par les banques, soit par des investissements en fonds propres par la Banque Publique d’investissement ou la Caisse des Dépôts.
Enfin, la dernière mesure, active depuis jeudi 11 juin seulement, c’est d’avoir relevé le plafond du ticket restaurant, pour l’utiliser dans les restaurants en semaine comme en weekend, et qui passe à 38 euros.
La saison estivale 2020 va être bien différente pour les établissements touristiques qui vont pâtir d’une lourdeur supplémentaire : celle d’appliquer les protocoles sanitaires.
Aude.K
