Suppression de la taxe d’habitation… et crise du logement…
L’Empire romain a disparu depuis 1.600 ans en Occident. Pourtant, il a rencontré des problèmes sociaux et économiques semblables aux nôtres et sa chute est riche d’enseignements pour notre époque.
Bien avant nous, Rome a inventé le revenu universel. Le pouvoir nourrissait les classes défavorisées de la capitale et s’employait à les distraire par de nombreux jeux (d’où la formule « du pain et des jeux » (aujourd’hui les aides sociales! Plus de 50 allocations diverses ) et à construire des aqueducs, des thermes et des fontaines! (aujourd’hui des rond points et autres dépenses somptuaires et couteuses! Les nombreux palais de la république… ) Les classes favorisées n’avaient pas le droit de se dérober à cet « honneur! Impôts et taxes » . Ces dépenses imputées aux « riches » de l’époque étaient des impôts locaux avant la lettre (et la grande majorité des contribuables ne les payaient pas).
Néanmoins, la chute de l’Empire d’Occident est due à une autre cause essentielle. Les classes aisées, rechignant à payer seules les impôts locaux, ont fui les villes et se sont repliées sur leurs domaines à la campagne (leurs villae) ( En 2017/2018 c’est l’exil fiscal, en suisse, Belgique, etc ) , fuyant tout contact avec la vie urbaine française , afin de ne plus être contribuables.
À force de protéger les locataires, on ne loue plus !
Le propriétaire bailleur est le dernier héros des temps modernes…
Dix points de popularité perdus au mois de juillet, notre Président tout neuf commence à descendre un toboggan déjà bien lustré par ses prédécesseurs. Classique : avant les élections, on promet des carottes à chaque groupe social ; élu, on commence à les décevoir un par un. Macron semble avoir compris qu’il était prudent de le faire le plus vite possible, loin des prochaines élections… Alors, après les militaires et quelques autres, ce sont aujourd’hui les jeunes qui passent sous le rabot.
Quand un pays est en faillite, la logique voudrait qu’il se recentre sur ses missions régaliennes, telles que l’armée, la police et la justice. Comme par hasard, ce sont trois institutions qui, chez nous, pleurent misère, tandis que nous dépensons 46 milliards pour l’aide au logement (dont 18 pour l’APL). Et avec un résultat à peu près nul, puisque chacun peut constater que, malgré cette aide, smicards ou étudiants n’arrivent toujours pas à se loger décemment près de leurs zones d’activités !
En réalité, l’explication de la crise du logement se résume à une cause unique :
La mainmise de l’État sur tous les paramètres. Qu’il s’agisse de la définition des zones constructibles, du POS, du COS, du PLU, de l’ISF, des normes de construction, du contrôle des loyers, des non-expulsions des mauvais payeurs, etc., le propriétaire bailleur est le dernier héros des temps modernes…
À Bruxelles, pourtant capitale de l’Europe, il n’y a pas de problème de logement. Et, le croirez-vous, il n’y a pas d’APL non plus ! Et un mois après la signification du jugement, l’huissier procède à l’expulsion.
GG