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Si même les footballeurs de Ligue 1 s’intéressent aux procédures de chômage partiel, c’est que la France est vraiment en crise

Le chômage partiel sévit aussi dans le football. Le football français est à l’arrêt et les recettes publicitaires (droits TV, billetterie, produits dérivés) ne rentrent plus dans les caisses des clubs. En revanche, ceux-ci restent toujours confrontés aux paiements de ses salaires. Et les salaires de footballeurs de L1, c’est une moyenne de 50 000 euros par mois et par joueur. 

Alors que le PSG envisage des baisses de salaire, pour l’instant acceptées de la part des joueurs ou des agents de joueurs qui les représentent, des clubs comme l’OM, l’OGC Nice, l’OL ont demandé à pouvoir bénéficier de mesures de chômage partiel, comme n’importe quelle autre entreprise, de la restauration ou d’un autre secteur touché.

Soulageant le club dans le versement de sa masse salariale, qui continuerait à payer ses employés 84% de leur salaire net, mais l’Etat leur remboursant 4 850 euros (le plafond du chômage partiel, 4 fois et demi le SMIC). Premier gain pour le club. 

Le deuxième gain est que, quand le club verse l’allocation aux joueurs correspondant à leur salaire, celle-ci n’est pourtant pas un salaire et n’est donc pas assujettie aux mêmes cotisations sociales. Deuxième gain. 

Les clubs réussissent donc à alléger leurs dépenses en ces temps où le sport est à l’arrêt. 

En Espagne, le FC Barcelone a dû faire de même. Le Réal de Madrid a lui été plus économe ces dernières années, ce qui lui évite la procédure de chômage partiel. 

Marie-claude Burel

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