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1^er débat pré-élections pour Boris Johnson, le Premier ministre britannique et Jeremy Corbyn, chef du Parti travailliste. Droite contre gauche anglaise ont défendu leurs points de vue sur divers sujets, dont le premier d’entre eux, le Brexit.

Boris Johnson a réaffirmé sa volonté de faire le Brexit, avec un accord « prêt à être conclu d’ici décembre 2020. » Mais il a aussi attaqué Corbyn sur la position des travaillistes, confronté à un dilemme électoral et craignant de ne perdre de précieux votes, le parti ne s’est jamais engagé dans une position pro ou anti-Brexit. Johnson a donc gagné un premier point quand il clame qu’il est bien difficile de déterminer la position de Corbyn sur la position qu’il adoptérait dans le cadre d’un nouveau référendum, chose promise par les travaillistes.

Deuxième point : le système social et de santé des Britanniques. Jeremy Corbyn a cette fois porté l’attaque, en apportant un document dans lequel il apportait la preuve de discussions secrètes détaillées entre les responsables commerciaux américains et britanniques sur l’ouverture du NHS, le système social britannique, aux entreprises pharmaceutiques privées, entraînant, selon lui, des hausses de prix. Ce qui accrédite la thèse portée par Corbyn, c’est que les Etats-Unis ont exigé la même chose quand ils ont conclu des accords avec le Canada, le Mexique et la Corée du Sud.

En revanche, là où les deux candidats ont trouvé un point d’accord, c’est sur la question des dépenses. Chacun, dans son programme, promet de dépenser toujours et encore. Boris Johnson rompant alors avec la rigueur de son parti et l’arbre à argent magique » que Theresa May vilipendait.

Mais le Brexit a transcendé ce débat. Toutes les réponses soient-elles par rapport à l’UE ou à toute autre domaine, était rapporté à la future politique européenne que mènerait le royaume après ou sans le Brexit.  

Vivement le prochain débat où participera la candidate libérale-démocrate Jo Swinson, actuellement en 3^ème position.