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RIO: Je souhaite mettre le sport au service du développement de l’humanité et contribuer à l’établissement d’un monde pacifique »Pierre de Coubertin

 

 

Les Jeux olympiques ont servi, chez les Anciens, à démontrer les qualités physiques et l’évolution des performances accomplies par les jeunes gens ainsi qu’à faire valoir les bonnes relations entre les cités.
La statuaire y a trouvé, en imitant les éphèbes et les jeunes filles de Sparte s’exerçant sans vêtements au gymnase, les plus beaux modèles à la représentation des dieux (l' »Hermès » de Praxitèle) ou d’athlètes dans l’effort (« Le Discobole » de Myron).
Aussi, les nécessités militaires ont appelé les éphèbes dans les troupes actives pour leur vigueur développée dans les stades.
En réinstaurant les Olympiades, Pierre de Coubertin a voulu donner aux JO une dimension beaucoup plus large dans la Charte qu’il présente en 1899 : « Je souhaite mettre le sport au service du développement de l’humanité et contribuer à l’établissement d’un monde pacifique ».
Les gouvernements qui se sont succédé depuis la création en 1936 d’un Sous-secrétariat d’État aux Sports dirigé par Léo Lagrange et le vote de budgets destinés à la démocratisation du sport ont permis le financement de stades, terrains de sport et piscines, avec la délivrance d’un Brevet sportif populaire.
Mais, après l' »Euro » de football, les JO de Rio vont montrer une fois encore le sport-spectacle chez les professionnels, bien loin de l’idéal sportif, l’argent devenu une fin plus qu’un moyen : évènement retransmis par tous les médias du monde (5 milliards de spectateurs devraient suivre led Jeux de Rio), village olympique d’Ilha Pura de 31  immeubles construit pour ses 11 000 athlètes par un cartel d’entreprises de BTP jugé pour corruption, des Jeux organisés pour un coût de 30 milliards de reais (9,7 milliards d’euros) dans un pays, le Brésil, pénalisé par la chute des prix du pétrole.

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