Qui est Thomas Guénolé?
Thomas Guénolé, né le 13 septembre 1982 à Paris, est un politologue français.
En juin 2013, son livre Nicolas Sarkozy, chronique d’un retour impossible ? est le premier ouvrage consacré après 2012 à l’hypothèse du retour de l’ex-président en politique : il y soutient notamment que Nicolas Sarkozy « n’est jamais parti » de la vie politique, qu’il devra reprendre la présidence de l’UMP « avant fin 2015 », et qu’il échouera s’il renoue avec « la lepénisation de la droite ». Il y expose également sa classification des « quatre droites » : droite libérale, droite gaulliste, droite morale, droite sécuritaire, chaque électeur de droite faisant selon lui son propre dosage entre ces quatre ingrédients.
Il estime qu’il y a aujourd’hui non pas un, mais deux FN. L’un est « le FN philippiste » (du nom de Florian Philippot) : souverainiste et antisystème, mais républicain. L’autre est « le FN lepéniste » (du nom de Jean-Marie Le Pen), d’extrême droite traditionnelle « raciste, antisémite, négationniste, homophobe, et islamophobe » Selon lui, Marine Le Pen suit la « stratégie Philippot », qui consiste à essayer de « rassembler (…) l’électorat qui a voté Non à la Constitution européenne en 2005 » : cela suppose notamment de « bâillonner » de plus en plus le « FN lepéniste » pour pouvoir attirer le « Non de gauche ».
Il considère que, eu égard à l’article 5.3.1 des statuts du Parti socialiste toujours en vigueur, le parti est tenu d’organiser une primaire pour désigner son candidat à l’élection présidentielle de 2017 : son analyse est qu’une telle primaire ouverte, commune au PS, à Europe Écologie Les Verts et au Parti radical de gauche, est de toute façon indispensable pour qu’un candidat de gauche soit au second tour en 2017. En termes de lignes politiques au PS, il considère que le clivage fondamental est économique : d’un côté, les partisans du libre-échange et d’une politique néoclassique de l’offre, tels que François Hollande ; de l’autre, les partisans du protectionnisme et d’une politique keynésienne de la demande, tels qu’Arnaud Montebourg
