QUEL ENSEIGNEMENT POUR L’ AFRIQUE?
En vérité, il faudra bâtir plus d’écoles de formation technique et professionnelle que d’écoles d’enseignement général. Il faudra au besoin transformer un bon nombre d’écoles d’enseignement général déjà existantes en écoles d’enseignement technique et professionnel.
En outre, il faudrait veiller à utiliser les pleines capacités des écoles d’enseignement technique et professionnel existantes. Cela, en utilisant le système de double vacation à tel point que chaque élève ait seulement une demi-journée de cours par jour. Ainsi chaque école pourra ainsi accueillir deux fois plus d’apprenants qu’elle en a l’habitude.
Par ailleurs, il est indispensable de vulgariser la formation technique et professionnelle à travers des moyens tels que : les cours du soir et les cours par correspondance. Ceci dans le souci de prendre en compte les nombreuses personnes qui ont l’envie d’apprendre mais sont dans l’incapacité de le faire soit parce qu’elles manquent de moyens, soit parce qu’elles manquent de temps, ou parce qu’elles sont d’un certain âge et donc exclues du circuit académique normal.
En somme, il faut instruire le peuple, mais dans le bon sens. Voila entre autres, les actions qui s’imposent. Et, c’est seulement au prix de ces actions que le continent pourra accumuler les hommes de valeur qui feront son développement. Car, comme le disait Jean BODIN : « Il n’y a de richesse que d’hommes ». En d’autres mots, la richesse des Nations, ce sont leurs hommes. Et, la richesse des hommes, c’est leur formation.