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Que faut-il retenir du discours d’Emmanuel Macron sur le partenariat France-Afrique ?

Le chef de l’État effectue à partir du mercredi 1er mars une tournée dans quatre pays africains. Il a dressé les objectifs et les ambitions de la nouvelle relation qu’il entend développer, lors d’un discours à l’Élysée ce lundi 27 février.

Le président français Emmanuel Macron a tenu un grand discours ce lundi depuis l’Élysée dans lequel il a livré sa vision de l’Afrique et des relations que doivent entretenir le continent et l’Hexagone. Le chef de l’État doit entamer mercredi une tournée qui le mènera au Gabon, en Angola, en RDC et au Congo.

Alors qu’il doit entamer une tournée en Afrique dès mercredi, le président de la République Emmanuel Macron a prononcé un long discours ce lundi depuis l’Élysée où il a souhaité dresser les contours de ce que doit être, selon lui, les relations entre l’Hexagone et le continent africain. Le chef de l’État a balayé un large panel de sujets et a ensuite répondu aux questions des journalistes présents sur place.

Emmanuel Macron a prôné lundi « l’humilité » et la « responsabilité » de l’action de la France en Afrique, refusant la « compétition » stratégique imposée selon lui par ceux qui s’y s’installent avec « leurs armées, leurs mercenaires ». « Beaucoup voudrions-nous inciter à entrer dans une compétition, que je considère pour ma part comme anachronique (…). Certains arrivent avec leurs armées et leurs mercenaires ici et là », a-t-il déclaré dans une allusion à peine voilée à la Russie et au groupe de mercenaires russe Wagner, proche du Kremlin et déployé notamment en Centrafrique et au Mali, quoique Bamako s’en défende.

« Une nouvelle relation équilibrée, réciproque et responsable »

« C’est le confort des grilles de lecture du passé : mesurant notre influence aux nombres de nos opérations militaires, ou nous satisfaire de liens privilégiés exclusifs avec des dirigeants, ou considérer que des marchés économiques nous reviennent de droit parce que nous étions là avant », a-t-il ajouté. « Ce temps-là a vécu ». « Il faut bâtir une nouvelle relation équilibrée, réciproque et responsable » avec les pays du continent africain, a-t-il martelé lors d’un discours à l’Elysée à la veille d’une tournée africaine.

« Notre intérêt, c’est d’abord la démocratie »

En reconnaissant « nos échecs », il a appelé à tisser de meilleurs liens avec la société civile africaine, à être « plus lisibles, plus concrets » avec une boussole : « notre intérêt c’est d’abord la démocratie ».

Des pays dans lesquels, « on parle à tout le monde », où on « préfère les institutions solides aux hommes providentiels ». Emmanuel Macron a, en ce sens, appelé à « consolider des États et des administrations, investir massivement dans l’éducation, la santé, l’emploi, la formation, la transition énergétique ».

En juillet, Emmanuel Macron avait déjà effectué une tournée au Cameroun, au Bénin et en Guinée-Bissau. Il entend poursuivre ses visites régulières sur le continent.

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