Prostitution : Phénomène inquiétant sur nos autoroutes
Le phénomène n’est pas nouveau. Pourtant, il ne semble pas trouver de solution durable. Que répondre à ses enfants qui vous demandent ce que font toutes ces dames le long de la route assises sur leur chaise en plastique ou debout en bord de route ?» Certains automobilistes leur disent qu’elles attendent le bus, d’autres qu’elles se reposent. Oui mais se reposer en bord de route par 37° à l’ombre ne doit pas être une sinécure. Et le phénomène pose un autre problème de salubrité et de dangerosité. Que dire des immondices qui jonchent le sol à chaque aire de stationnement ou en bordure des chemins, au milieu des vignes ? Là, préservatifs usagés et canettes en tous genres côtoient serviettes hygiéniques et excréments. Pas de quoi donner envie de s’arrêter pique-niquer. Mais le plus grave est bien entendu l’exploitation scandaleuse d’êtres humains
Une trentaine de jeunes femmes qui se prostituent sur les routes des régions. Dès le début de la saison estivale, une trentaine de prostituées sont nouvelle présente sur le bord des routes entre Nîmes et Marseille et entre Avignon et Marseille. Ces filles qui ne souhaitent évidemment pas répondre aux questions parlent pour la plupart à peine le français. D’origine africaine, roumaine ou bulgare, elles se tiennent postées aux heures les plus chaudes de la journée. Moyenne d’âge 20 ans. Un âge où d’autres sont en vacances scolaires.