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Pourquoi un gynécologue refuse d’ausculter une femme transgenre? Par Corinne Versini

@corinne versini

Avez-vous entendu parler de ce gynécologue qui s’est retrouvé au centre d’une tempête parce qu’il a refusé d’examiner une « jeune femme » transgenre ?

La personne transgenre a été traumatisée au-delà de toute mesure par ce refus, et a crié au scandale, qualifiant cette expérience de « transphobie » comme si c’était la première fois qu’elle croisait le moindre souffle d’opposition.

Mais ça ne s’arrête pas là. Le compagnon a également choisi de partager son désarroi sur la page Google du gynécologue.

Pendant ce temps, le gynécologue en question s’est fendu d’une explication bien pensée. Il a expliqué que, malheureusement, il ne possédait pas la clé magique pour examiner une personne transgenre ou lui prodiguer des conseils appropriés.

Cependant, cette histoire a pris des proportions gargantuesques lorsque le collectif SOS Homophobie a décidé de la partager sur les réseaux sociaux et de porter plainte. Apparemment, ils n’ont pas reçu la dernière mise à jour de la réalité alternative où, du point de vue scientifique, un homme reste un homme et une femme reste une femme, peu importe ce que l’on prétend être. Sauf à aller au bout de ses convictions.

Que dit la biologie?

Vous savez, la biologie, c’est une science fascinante. Elle ne se soucie pas de nos sentiments. Vous pouvez vous sentir comme un lapin enragé, mais cela ne vous donnera pas des oreilles et une queue. J’ai une admiration et un respect démesurés pour les personnes qui ont l’immense courage d’aller au bout de leur transition et je sais aussi à quel point c’est difficile pour en connaitre quelques-unes. Mais pour ceux qui veulent nous faire croire que les lois de la nature sont négociables, je dis non.

Un gynécologue est là pour s’occuper de la santé gynécologique, ce qui signifie la santé des femmes. Gynécologie, ça vient du latin « gyné » pour « femme » et « logia » pour « étude » ou « science ». Donc, ça parle de l’étude scientifique des problèmes de santé liés aux organes génitaux féminins et au système reproducteur. Pour soigner un glaucome je ne vais pas chez l’ORL…

Les médecins et les transgenres

Le vrai danger, c’est que ce genre d’incidents va se multiplier, et devinez quoi ? Les médecins acceptant de soigner les personnes transgenres qui ne font pas le buzz vont devenir de plus en plus rares. Alors, quand ce sera le cas, nous serons tous touchés et vraiment dans de beaux draps.

Mais la véritable conclusion ici, c’est que toute cette histoire est plus une quête de victimisation et un militantisme soigneusement orchestrés. « Regardez à quel point les gens sont transphobes ! » On nous prendrait presque pour des imbéciles.

Mais bon, les personnes transgenres qui ont réellement achevé leur transition, elles savent, pour le moment, parfaitement où chercher des soins médicaux, et elles comprennent que l’intervention d’un gynécologue n’est pas pertinente pour elles.

Ces excès, ces formes d’extrémisme, finissent par nuire à la cause en général. Ces individus qui prétendent être des femmes sans n’avoir jamais traversé la douleur physique et psychologique d’une véritable transition, qui n’ont jamais connu la détresse, la solitude et le rejet que cela implique, sont bien loin de comprendre la réalité.

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