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Pourquoi les marchés américains tombent-ils les records ?

Les marchés américains semblent démontrer un principe de résilience, c’est-à-dire qu’ils ressortent plus forts de l’épreuve qu’ils viennent de traverser.

Le Nasdaq, l’indice américain où les entreprises de technologie sont cotées, a atteint le plus haut niveau de son histoire mardi soir. Il a dépassé les 10 000 points, lui qui était tombé à moins de 7000 au plus fort des journées de krach de mars dernier. Il est le premier des indices américains à avoir effacé toutes ses pertes, et à retrouver les records qu’il essayait d’abattre avant la crise.

D’où vient l’optimisme des marchés ? Toujours de la reprise meilleure que prévue aux Etats-Unis, qui s’est traduit par des chiffres de créations d’emplois positifs quand on attendait des destructions – ce qui montrait une inversion de tendance de l’économie américaine, alors qu’une réunion de politique monétaire de la Réserve fédérale devrait ne pas surprendre négativement les investisseurs. Et ce sera une occasion de plus pour les banquiers centraux, après Christine Lagarde la semaine dernière, de confirmer leur soutien sans faille à l’économie et de se montrer à la manœuvre. Les banques centrales, et la Réserve fédérale en grande quantité, continue de racheter des titres de créances, même à haut risque. Bons du Trésor, titres de crédits hypothécaires et même obligations d’entreprises spéculatives, « high yield »…Tout passe dans le bilan de la Fed.

Une folie monétaire que l’euphorie des marchés n’incite pas à arrêter.

Alors que la question à se poser serait plutôt pourquoi continuer dans l’action monétaire exceptionnelle alors que le SP500 évolue à moins de 6% de son sommet historique et que le Nasdaq vient de marquer un nouveau record ?

Sahara Cohen

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