Pierre-Yves Bournazel : « L’indignation est légitime, les violences et les dégradations inacceptables
Personne ne devrait mourir à 17 ans pour un refus d’obtempérer.
Les expressions d’indignation, de tristesse et de colère après la mort de Nahel le 27 juin dernier sont légitimes. J’ai d’ailleurs exprimé moi-même ma tristesse et toute ma solidarité à la famille.
L’enquête et la justice établiront, seules, la vérité des faits. Nous devons pleinement leur faire confiance. Je regrette que d’un côté certains instrumentalisent cette douloureuse situation en appelant à la révolte et que d’un autre côté, d’autres ne respectent pas la souffrance de la famille et cherchent à en tirer d’odieux profits.
Aujourd’hui, les violences perpétrées à l’encontre des policiers et des pompiers sont inacceptables et injustifiables. Les dégradations sur les biens publics, les transports en commun, des commerces ou le mobilier sont elles aussi inadmissibles. Je les condamne.
La violence est une impasse. Elle ne constitue jamais une réponse et conduira inévitablement à de nouveaux drames.
Ne laissons pas prospérer le camp de la division qui souhaitent légitimer l’hyperviolence et l’esprit de vengeance comme une solution.
Seuls la justice, la concorde, la responsabilité et le dialogue permettront d’engager au plus vite, les conditions d’un retour au calme.
Je demande à la Préfecture de Police et à la Maire de Paris de prendre toutes les mesures nécessaires pour protéger les Parisiennes et les Parisiens, ainsi que les biens publics comme les biens privés.
