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PARTI SOCIALISTE: LE COUP DE GUEULE DE G.LEVY

Après avoir longuement parlé de la situation internationale et de la relation de la France avec l’Europe, François Hollande a choisi de terminer son propos liminaire par sa politique intérieure, assurant pour commencer être arrivé avec un État en faillite. J’ai fait le choix de la jeunesse, c’était la priorité, ça l’est toujours.

Après avoir longuement parlé de la situation internationale et de la relation de la France avec l’Europe, François Hollande a choisi de terminer son propos liminaire par sa politique intérieure, assurant pour commencer être arrivé avec un État en faillite. J’ai fait le choix de la jeunesse, c’était la priorité, ça l’est toujours.

« Le triomphe des démagogies est passager ». Quelques semaines seulement pour les dirigeants socialistes. Etait-ce un triomphe ? Même pas. Seulement un trophée décroché par hasard. Et Charles Péguy de conclure : « mais les ruines sont éternelles ».

Nous sommes en 2014, mais nous pouvons vous confier la suite des évènements. M. Hollande restera président, M. Vals conservera (peut-être) son poste, mais ce qui est certain est que les déficits vont s’amplifier, car il n’y a aucune possibilité de faire autrement. Les dirigeants socialistes savent qu’ils perdront le pouvoir. Pourquoi engager des réformes fondamentales au risque de gérer la faillite attendue, de remplir les rues de manifestants, de provoquer la paralysie du pays, voire d’être obligés de réprimer ? Le cauchemar !

En 1986, une « bavure policière », si tant est que cela en fût une, provoqua le décès d’un jeune étudiant et entraina des conséquences multiples et durables : la démission du ministre Devaquet, l’abandon d’une réforme, la dissolution du bataillon des voltigeurs de la police, quelques plaques commémoratives ou des noms de rue dans les villes socialo-communistes à la mémoire de l’étudiant, et le recul définitif du « pouvoir » devant toute manifestation à risques.  La droite, quelques années plus tard (Jupé 1995), crut pouvoir assumer ce risque pendant quelques jours avec le succès que l’on connait. Même résultat sous le gouvernement de M. Villepin. Depuis 30 ans, un « rideau de fer » est tombé sur toute velléité de réforme  et il est probable, que quel que soit le résultat de 2017, il ne se lèvera pas de sitôt.

Peut-on imaginer que la « nouvelle » gauche au pouvoir aujourd’hui ne soit pas instruite de la vanité de ses  tentatives ? Même si elle en manifeste le courage, deux ans pour faire des réformes régulièrement abandonnées depuis des lustres, une gageure !

Alors ? Elle fera semblant de s’activer, mais elle ronronnera, elle vaticinera sur des sujets de société (« quand les hommes ne peuvent changer les choses, ils changent les mots »). La gauche n’est ni sourde ni aveugle, elle sait que pour elle tout est perdu.  Elle sait que si la dette de la France dépasse aujourd’hui les 2.030 milliards d’euros, elle pourra critiquer la droite avec véhémence et organiser des rébellions, dès que la dette sera de 2.300 milliards sous le nouveau règne. Elle vivotera jusqu’à l’échéance, sans toutefois faire perdre à ses chefs le moindre avantage, ni immédiat ni futur. Elle recasera ses affidés, et la droite, toujours stupide, se gardera de disperser les dépouilles opimes de ses adversaires.

 
Telle est l’alternance gauche-droite f

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