Marseille: » La pratique du JIU JITSU a été conservée par les milieux militaires, policiers, et par les professions de sécurité
On pense que le sport améliore l’espérance de vie. Ce qui est sûr, c’est que l’activité physique améliore la qualité de vie. De plus, le sport à un rôle psychosocial : il renforce l’estime de soi, permet l’intégration à un milieu social et empêche ainsi certains problèmes d’isolement.
Contrairement à la majorité des arts martiaux, qui privilégient le combat debout, pieds et poings, le jiu-jitsu brésilien se focalise sur le combat au sol, domaine extrêmement technique et où le gabarit joue moins.
Cela s’avère d’autant plus juste si l’un des deux adversaires a fait le choix de combattre au sol. En effet, on peut souvent forcer un adversaire à aller au sol, alors qu’en revanche on ne peut jamais obliger l’autre à combattre debout.
Dès lors, la victoire dans un combat libre entre deux adversaires passe généralement par une maîtrise des techniques de combat au sol. Il en résulte une place nettement moins importante laissée en matière de projections ou de techniques de frappe du jiu-jitsu brésilien par rapport aux autres arts martiaux.
Ainsi de nombreux jiu-jitsukas affrontent lors de combats libres, des lutteurs, des boxeurs ou des karatékas dans le cadre de compétitions internationales telles que le Pride Fighting Championships ou l’Ultimate Fighting Championship, et s’imposent comme de redoutables combattants. Même si les jiu-jitsukas se font amener au sol, et se retrouvent à combattre dos au sol, il s’agit d’une position (appelée dans la garde) intéressante en pur jiu-jitsu brésilien qu’il faut savoir maîtriser en combat libre.
Tout comme au sambo, les pratiquants du jiu-jitsu brésilien pratiquent le combat au sol total. Ils ont à leur disposition tout un arsenal de clés de bras (épaule, coude,poignet), de clés de jambe (genou, cheville, pied), de clés de cou, et d’étranglements. Le jiu-jitsu brésilien représente une spécialisation du combat au sol, avec la redécouverte de nouvelles positions caractéristiques comme la garde (où dos au sol, on enserre la taille de l’adversaire entre ses jambes), qui permet de se protéger des techniques de soumission, tout en étant capable d’en délivrer.
« La pratique du JUJITSU a été conservée par les milieux militaires, policiers, et par les professions de sécurité, mais pratiquement abandonnée par la société civile japonaise compte tenu de l’image d’efficacité guerrière véhiculée à travers les siècles.
Les maîtres japonais de la fin du 19ème siècle et du 20ème siècle, après des travaux de recherche, nous ont transmis des Arts de combat repensés, adaptés à la culture japonaise et à ses valeurs du moment. Pratiqué confidentiellement en France entre les deux guerres, le JUJITSU et surtout le JUDO se pratiquent de plus en plus après la guerre.
Le JUDO se développe comme une méthode d’éducation physique et sportive, alors que le JUJITSU ne se pratique que pour démontrer l’efficacité utilitaire en combat de rue, les meilleurs spécialistes du moment faisaient des démonstrations spectacles.
Certains pionniers, puis les dirigeants de l’époque se sont attachés à imposer le JUDO comme discipline sportive, délaissant le JUJITSU. Un développement mondial s’en suit et le JUDO s’impose alors comme un grand sport de combat. »
Anonyme
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