LES VERT’LIBERAUX SALUENT LE PRINCIPE D’ORIENTER L’ARMEE EN DIRECTION DES BESOINS DES AUTORITES CIVILES
Les Vert’libéraux soutiennent la stratégie du Conseil fédéral de réorienter le rôle de l’armée envers les dangers actuels que sont les catastrophes naturelles, le terrorisme et les cyber-attaques, et donc de soutenir les auto-rités civiles. Ils saluent de même la mobilisation plus flexible ainsi que l’amélioration de la formation et de l’équipement. Les Vert-libéraux estiment cependant que l’achat de nouveaux avions de combat n’est pas un objectif prioritaire au vu de la situation de la sécurité régnant en ce moment. Le nombre des effectifs devrait également être revu à la baisse. Pour cela, l’armée doit devenir plus professionnelle et le modèle d’obligation de servir être réformé (par ex. remplacement par une obligation de servir généralisée). La mise en oeuvre de la stratégie prévue contre les attaques informatiques soulève quelques questions. Avec en arrière-fonds les con-ditions cadre financières de la politique de sécurité, les Vert-libéraux entendent plafonner les dépenses de l’ar-mée à 4,4 milliards de francs au maximum.
L’armée ne tient pas assez compte des risques encourus de fait de nos jours. Les nouveaux dangers, tels qu’attaques informatiques, attentats terroristes et conséquences du changement climatique, doivent recevoir plus d’attention. Les Vert’libéraux saluent donc en principe l’intention du Conseil fédéral de recourir à l’armée pour appuyer les autorités civiles. Ils soutiennent de même l’objectif de pouvoir déployer rapidement et de façon flexible des parties de l’armée selon la tâche à accomplir, ainsi que l’amélioration de la formation et de l’équipement. Cependant, ils estiment indis-pensable d’apporter des des corrections pour prendre réellement le virage en direction d’une « nouvelle armée ».
Les Vert’libéraux ne jugent pas l’acquisition d’un nouvel avion de combat comme prioritaire. D’une part, les 33 FA/18 permettent d’assurer le service de police aérienne ; d’autre part, les risques actuels sont plus dus aux armes à dis-tance. Examiner les possibilités de coopération internationale au niveau des Forces aériennes semble donc plus judi-cieux.
En outre, il s’agit de mieux intégrer les nouvelles données : baisse du nombre de conscrits, changements sociétaux et progrès technique. Ces tendances appellent à une baisse des effectifs, un professionnalisme accru de l’armée et à une révision du modèle de service obligatoire, par ex. en le remplaçant par une obligation générale de servir englobant les divers aspects de la sécurité.
La lutte contre les cyberattaques devrait également