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Les femmes au Travail Par D. FALIERE

Par sa volonté d’assurer leur survie aux enfants à venir, la femme a toujours suivi son instinct de nourricière en préférant le géniteur bon cueilleur, bon chasseur.
Le produit de la cueillette et de la chasse devenue insuffisante, les humains se sont sédentarisés pour pratiquer l’élevage et la culture de parcelles dont ils ont peu à peu fixé les limites : la propriété, droit inaliénable, était née (assimilée au vol par Proudhon).
Dans cette société rurale, on ne doit pas considérer que la femme ne travaillait pas, son rôle de « mère au foyer » fort réducteur, tant elle a participé aux travaux des champs et aux soins des animaux.
L’industrialisation apparut en Angleterre dans la 1re moitié du 19e siècle à conduire l’homme de la terre en usine et, quand la main-d’oeuvre a manqué, au moment des guerres notamment, la femme est devenue ouvrière.
À la fin de la 1re moitié du 20e siècle, les pays qui ont subi de grandes destructions vont procéder à leur reconstruction et donner un essor au monde industriel qui, par la mécanisation, l’automatisation et la robotisation du travail a pu produire massivement biens et services
Or, la consommation dépend du niveau de ressources des ménages. C’est alors que l’accès des femmes aux études est rendu possible, leur intelligence depuis Lénine reconnue, des emplois leur sont offerts. Nous dirons que le travail des femmes a fait tourner la machine économique à plein régime.
Mais les arbres ne peuvent monter jusqu’au ciel : après 30 années d’un âge d’or, bien des marchés sont saturés, ce n’est plus qu’un marché de remplacement qui alimente les comptes d’entreprises mais, quelle durée de vie pour un réfrigérateur, un lave-linge, une voiture ? Plus de 10 ans. Il faut alors, par des techniques commerciales, en accélérer la fréquence d’achat par la création de nouveaux besoins, des perfectionnements apportés aux produits existants et l’export vers des pays en développement.
La crise survenue début des années « 70 » et son flot incessant d’emplois perdus posent alors, crûment, la question du partage du travail.

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