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L’éco d’ailleurs : Quand il n’y a plus que les peluches pour remplacer les clients.

A Paris, un commerçant a trouvé une façon originale pour attirer l’attention sur les commerces non-essentiels dont certains restent encore fermés : faire vivre ces lieux désertés par les humains en les remplaçant par des ours en peluche.

 

Les nounours ont d’abord commencé par envahir les vitrines du quartier des Gobelins à Paris. Pourquoi des peluches ? Leur principale mission est de remonter le moral des commerçants et de faire sourire les passants, alors que les restaurants, les cinémas, les théâtres ne savent toujours pas quand ils rouvriront.

C’est une façon de voir ces lieux de vie aujourd’hui désertés, reprendre vie avec des personnages atypiques. Les nounours se sont propagés et ont investi les terrasses fermées à cause des mesures sanitaires, et notamment le café littéraire des Deux magots, adresse emblématique de Paris où les nounours ont remplacé les intellectuels.

 

Et pour le père de ces ours en peluche, à l’origine du projet, est justement un commerçant du quartier, marchand de journaux. Pour lui, cette action consiste surtout à attirer l’attention sur la situation fragile des petits commerces à l’heure d’internet.

 

Un peu de douceur, donc, en attendant des jours meilleurs où les humains reprendront leur place en terrasse, même s’ils pourront continuer, on l’espère, d’inviter ces nounours à leur table.

Hélène Samson

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