L’eau, cette denrée rare…
Ce lundi est la journée mondiale de l’eau, journée instaurée par les Nations Unies. La gestion de l’eau est un enjeu majeur pour les Etats, et encore plus en temps de changement climatique.
Aujourd’hui, près d’un quart de la population mondiale se trouve en situation de stress hydrique grave, c’est-à-dire en risque de pénurie d’eau, dans dix-sept pays (le Qatar, Israël, le Liban, l’Iran, la Jordanie, la Libye, le Koweït, l’Arabie saoudite, l’Erythrée, les Emirats arabes unis, Saint Marin, Bahreïn, le Pakistan, le Turkménistan, Oman, le Botswana et l’Inde). On est pas loin du « jour zéro », jour où plus aucune goutte d’eau ne sortira du robinet.
En cause, de nombreuses activités humaines s’ajoutent à la sécheresse naturelle pour réduire les réserves en eau douce de la planète. Des régions autrefois fertiles comme l’Andalousie en Espagne se transforment petit à petit en véritable désert. Et des tensions entre pays peuvent apparaitre dans certaines régions. Exemples avec le Nil, source d’approvisionnement essentielle pour une dizaine de pays d’Afrique de l’Est ou le Jourdain, le Liban, Israël, la Syrie et la Jordanie, s’y disputent le contrôle de l’eau. Le fleuve s’assèche alors que la consommation des pays augmente.
Ces dernières années, même des grandes villes comme Rome, Los Angeles ou Le Cap ont été menacées par des vagues de sècheresse. Selon l’ONU, 3,6 milliards de personnes vivent dans des zones potentiellement pauvres en eau.
Françoise Morin
